Némo Jazz Nickolas Woodstock


CARACTÈRE
Franc
Impulsif
Bavard
Excentrique
Perfectionniste
Lunatique
Hyperactif
Méfiant
Créatif
ID
39 ans
Américaine
Artiste peintre et guitariste à ses temps perdus.
Divorcé, en bref; célibataire endurci.
Humain



Paroles de commères

Alexandre Henry Hastings ▬ médecin de famille
« Némo, Némo. Je me rappelle très bien de cet enfant qui venait souvent chez moi, comme si c'était hier. Ce gamin hyperactif, toujours à parler, à positiver alors qu'il avait une grippe de cheval. Il a toujours été un gamin très fragile, ce qui en a fait voir des vertes et des pas mûres à ses parents. Mais, il y a toujours eu ce petit truc. Oui, vous savez cette petite lumière dans le coin sombre, cette petite lumière qui le caractérisait tant. Sa bonne humeur, sa gaieté. Ce petit sourire un peu idiot pour dire : « Ouais parce que moi de toute façon, j’suis trop fort ! » Tous du moins, les années ont passés. Mais il venait souvent me voir, un sorte de confident si l'on veut, j'ai beau être un vieux bonhomme, je suis doté de bons conseils. Pourtant, j'ai pu remarquer que son cœur c'est alourdit durant toute ses années. Que cette petite lumière, cette petite flamme c'est évaporée, comme un claquement de doigt. Un lavage de cerveau ? Non, certainement pas. Mais surement, quelque chose. Un truc qui a fait qu'il soit comme ça, aussi ... Rongé par la vie. Je n'en sais pas plus, le Némo que j'ai pu connaitre, l'adorable Némo, est encore quelque part, je le sais. J'en ai l'intime conviction. »

Jillian Marine Stone ▬ voisine effrayée et commère.
« Ce type est totalement fou, seigneur ! Il passe son temps chez lui, sans sortir, il ne parle pas, ne souris pas. Il est fade, morose, cadavérique. Et mon dieu, quel impolis ! Je m'en rappelle comme si c'était hier, j'étais en train de parler avec Madame Jones, une ancienne amie. Je parlais du quartier, des personnes et lui est arrivé. Tout sourire et a dit: Alors madame Stone, comment va la langue de vipère ? Vous devriez surveiller vos arrières vous savez, surtout avec elle oui. Jones se tape votre mari. Enfin moi je dis ça, je dis rien hein ? Et avec cet affreux sourire au visage, madame Jones était devenue rouge pivoine et le pire c'est qu'il avait raison, sur tout. Mais, il me fait peur, oh oui ce type me fait peur. Une fouine, un devin, je n’en sais rien. Il est désagréable, détestable, complètement malade ! »

June Romy Langlow ▬ ex-femme
« Némo a toujours été .. Un homme admirable à mes yeux. Fidèle, attentionné et surtout père gâteau, je ne pense pas avoir vu dans ma vie, un homme déborder tant d'amour pour sa fille. Un type hyperactif, toujours à devoir faire quelque chose et je pense que c'est ça qui m'a fait venir vers lui. Oui ce côté un peu dingue, excentrique, ouvert vers les gens et il avait toujours ce sourire un peu crétin collé au visage. Ce sourire qui a disparut il y a peu de temps, tout comme lui d'ailleurs. Je ne sais pas ce qui c'est passé, je ne sais pas. Et il me manque oui, et ne pas savoir pourquoi, me ronge et me détruit, petit à petit. »

Gabrielle Maëllys Langlow ▬ petite fille
« Mon papa ? C'est le meilleur ! Toujours à me courir après, me chatouiller, rigoler avec lui. Je l'adore, parce qu'il m'offre souvent des cadeaux, souvent des câlins. Je crois que c'est le Papa dont tout le monde rêve. Par contre, quand il s’énerve c'est pas jolie, jolie à voir ! Il donne pas de fessées, mais il parle tout fort et moi ça me fait peur. Il me fait aussi souvent la moral, sur plein de choses. Sur la vie, il en parlait beaucoup de ça avant qu'il parte en vacance ! Comme quoi nous sommes des .. Flûte je sais plus. Ah si ! Des hm, des acteurs sur une scène et que la scène, c'est la vie en elle-même. Je sais plus trop, mais il me manque mon Papa, ah ça oui. »




Tell me more, tell me more ♫


G.K. Chesterton a écrit: Les contes de fées ne révèlent pas aux enfants que les dragons existent, les enfants le savent déjà. Les contes de fées révèlent aux enfants qu'on peut tuer ces dragons.


Emily Dickinson a écrit: Pour être hanté, nul besoin de chambre, nul besoin de maison, le cerveau regorge de corridors plus tortueux les uns que les autres.



Isaac Asimov a écrit: Dans la vie, contrairement aux échecs, la partie continue après échec et mat.

« Je t'en supplie, explique moi. » Son visage se décompose sous mes yeux, le coeur serré, l'estomac en vrac. Mes valises entre mes doigts, mes mains se resserrent durement, je ne peux éviter son regard. Le doux regard de la femme que j'ai tant aimé, durant toutes ces années. Pourtant, je n'ai pas, je n'ai plus le choix. Plus le temps avance et plus mon état moral se détériore. Plus je deviens fou, plus cette maladie me bouffe et je ne veux pas faire endurer aux deux femmes de ma vie, ma maladie. Je ne leur ai jamais dit, je n'ai jamais voulu être la victime dans l'histoire. Non, jamais. Ne jamais me prendre en pitié. Je déglutis, mord ma lèvre inférieure et inspire longuement, je m'avance vers la porte, l'ouvre et June me suit. Les larmes aux yeux, les yeux qui brillent, elle m'attrape par la main. « Je t'en supplie, Némo. » Je pose mes mains sur le coffre de la voiture, l'ouvre, pose les valises puis le referme d'un coup sec. Mon regard se tourne vers le sien, on y voit du désolement, de la honte, de la culpabilité. « Je peux pas. » Mon coeur se serre, bien sûr que si je peux. Mais, je n'y arrive pas, je n'ai pas ce courage qu'il faut. Avouer à sa famille, que l'on va devenir totalement fou, est-ce vraiment une vie ? Je ne pense pas, je pars pour leur bien. Tout simplement. Puis tout à coup, j'entends des bruits de pas, plus léger puis je sens la seconde d'après un petit corps dans mes bras. Ma petite fille et je la serre, au plus fort que je peux. June a pris le soin de lui dire, que je partais en vacance, pendant un long moment. Ce que bien sûr, Gabrielle a crû. « C'est pour toi. » Elle rigole et accroche à mon bras, un petit bracelet de perles. De toute les couleurs de l'arc-en-ciel. C'est dans ces moments-là, que je me dis que la vie peut-être vraiment pourrit. J'ai envie de hurler au visage de Dieu, qu'il est cruel de donner la vie pour la reprendre. La vie est mal-foutue, ouais mal foutue. Je tire une grimace, les yeux brillants. Je dépose un baiser sur son front et elle me murmure un dernier " Je t'aime " à l'oreille, les yeux pleins d'espoirs, vêtue de son petit pyjama orange. Comme un déchirement, quelque chose qui se brise et me voilà dans la voiture. En route pour Salem, une ville que je ne connais que très peu. Ce que je sais, est simplement que c'est une ville perdue, où il n'y a pas énormément de population. Aussi une histoire de meurtres en séries, mais je n'y porte pas attention et puis .. Au pire si un jour c'est mon tour et bien, tant pis. Parce qu’à ce stade, je n'ai plus rien à espérer de la vie. Dieu veut me la reprendre, Dieu n'est qu'une foutue connerie inventée pour les désespérés. Dieu m'a laissé tomber. Qui sait peut-être que je pourrais " épanouir " ma folie dans cette ville et me laisser mourir à petit feu.

Derrière l'écran

PRENOM/PSEUDO : Erwan PAYS : VIVA FRANCIA. COMMENT AS-TU CONNU RUTH ? Une demande de partenariat, je me suis présentée en tant que Valandil. Je n'ai absolument pas pu résister plus longtemps, votre contexte déchire et voilà, ça change de l'amour à l'eau de rose à la TVD et à la Twilight. Voilà du VRAI vampire. AVATAR : Johnny Depp CODE DU RÈGLEMENT : Rézouss il est ton ami UN DERNIER MOT ? Je tiens juste à prévenir, que je risque de prendre du temps pour cette fiche. Je suis pendant cinq semaines en stages et parfois le soir, je n'ai pas spécialement envie de continuer à écrire, sachant que je passe ma journée debout. Bref je suis cassée et je m'en excuse d'avance.