RUTH a bien malheureusement sombré. Si vous voulez vous amuser, incarner un personnage déjanté (peut être un peu moins dark que sur ruth mais tout aussi fou ), je vous conseille ce forum > http://impassedudejante.forumgratuit.fr/ Non seulement vous m'y retrouverez, héhé quel privilège, mais en plus, il est actif, amusant et complètement loufoque. A bientôt. C'était Sadie McMurphy à l'appareil, ce message s'autodétruira dans 3...2...1 seconde.
Running Up That Hill
RUTH a bien malheureusement sombré. Si vous voulez vous amuser, incarner un personnage déjanté (peut être un peu moins dark que sur ruth mais tout aussi fou ), je vous conseille ce forum > http://impassedudejante.forumgratuit.fr/ Non seulement vous m'y retrouverez, héhé quel privilège, mais en plus, il est actif, amusant et complètement loufoque. A bientôt. C'était Sadie McMurphy à l'appareil, ce message s'autodétruira dans 3...2...1 seconde.
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SHOW ME YOUR TEETH Arrivée à Salem : Depuis 2 ans. J'aurais probablement dû rester dans mon patelin écossais. Votre avis sur les évènements ?: Adresse:
Sujet: Promenons nous dans les bois, pendant ques les vampires n'y sont pas ! (PV DYLAN) Mar 31 Mai - 12:38
Le jour faiblissait sur Salem, et pourtant, Sadie mourrait d'envie d'aller se promener dans son quartier. Pourquoi ? Parce qu'elle s'ennuyait comme un rat mort. Ses soeurs étaient toutes parties, on ne sait où d'ailleurs. L'écossaise avait envie d'aventure, de danger. Mais pour l'instant, la seule aventure qu'elle pouvait vivre, ce serait de chercher son chat qui était allé, une fois de plus, en dehors de la maison. Cette plaie (oui il fallait l'appeler comme cela) avait la vilaine manie de s'introduire chez les voisins, ou pire, de se balader dans la ville. Sauf que quand on est un chat aussi imposant, qui passe le plus clair de son temps à se prélasser et à manger, on ne va pas bien vite en cas de danger. Sadie savait pourtant qu'il ne valait mieux pas sortir à Salem le soir, qu'on soit un humain sans défense ou un chat patapouf. Pourtant, elle allait le retrouver.
La rouquine enfila un pull, des bottines en cuir, et prit un sac. Dedans, il y avait son petit kit de survie spécial Salem. Autrement dit, une bombe lacrymogène, son crucifix, et surtout, le must du must, un magazine féminin qu'elle sortait en toute occasion quand elle s'ennuyait. Pas très héroique. Avec son attirail, rien ne lui arriverait. Le diable qui sévissait sur Salem ne pourrait pas l'atteindre, tant le très haut, le Seigneur la protégeait. Ou presque. Sadie sortit de chez elle, et commença à errer dans les rues du quartier, à la recherche de son chat grisâtre. Enfin, c'était surtout un prétexte pour aller tester un peu le danger aux alentours. Il fallait dire que la vie de la jeune femme était plutôt monotone. Ces éternels rituels quotidiens, ces cours au lycée où elle avait l'impression de perdre du temps, de rater quelque chose en somme. Heureusement, les récents événements de Salem avait apporté un peu de nouveauté à sa vie, et la fascination de Sadie pour le glauque, le morbide avait été éveillée ou plutôt réveillée puisqu'elle ne s'était jamais vraiment éteinte. Surtout depuis que la semaine dernière, elle avait retrouvé un cadavre dans son salon, en la compagnie de Connor, Rachel et Iouri. Un grand moment. D'ailleurs, elle avait subtilisé la bague du cadavre, qu'elle portait toujours son doigt. Qui a dit qu'on ne peut pas tirer avantage des défunts ?
Arpentant les rues du quartier, la jeune femme passait devant les maisons, jetait des coups d'oeil loin d'être discrets aux fenêtres. Son tempérament de fouine reprenait toujours le dessus. Madame Sanders était en train de faire son tricot, Monsieur Thompson jouait (mal) du piano, Amber Michaels roulait des patins à son copain sur son canapé. Ouais, rien d'anormal. Mais que foutaient donc les créatures du mal ? Sadie aurait rêvé d'en croiser une, rien qu'une fois. Des vampires ? Elle n'y croyait pas. Par contre, des humains possédés par le diable, cela, elle y croyait dur comme fer. Promis, elle prierait pour le salut de leurs âmes lors du prochain office. La nuit était tombée, une brise fraîche s'engouffrait dans les rues. Sadie commença à frissonner. Il fallait l'avouer : son tempérament de chochotte reprenait le dessus. Mais son goût du danger était plus fort que tout. Au bout d'une vingtaine de minutes, elle tomba sur...la forêt. Et merde. Son chat avait probablement souhaité retrouver sa liberté en s'engouffrant entre les arbres. Mais pourquoi ? Sadie était perplexe, elle qui lui donnait toujours à manger, qui le foutait devant MTV à ses côtés, qui lui chantait Madonna en remuant ses petites pattes..Qu'est ce qu'il lui fallait de plus ? Saleté.
Il fallut bien qu'elle rentre dans la forêt. Les feuilles crissaient sous ses pas, les arbres semblaient tous grincer, et en plus de cela, la nuit tombait incroyablement vite. Sadie était morte de trouille. Elle avait déjà fait une mauvaise expérience dans ce bois, le jour où elle avait trouvé une biche baignant dans son sang. Il y avait des choses pas nettes là dedans. Des bêtes sauvages, ou tout simplement ces fameuses créatures du diable qui sévissaient dans les parages. Brrrr. Alors que la jeune femme était prête à rebrousser chemin, sentant ses jambes trembler et ses dents claquer, elle vit son chat. En train de jouer avec un truc non identifié. Sadie lui hurla dessus :
« FREDDIE ! QU'EST CE QUE TU FOUS ?! »
Et oui, il s'appelait Freddie. Un hommage de sa mère au chanteur de Queen. Sadie avança vers l'animal, quand elle vit, entre ses pattes, une...main. Elle poussa un cri tellement aigu et hystérique que tous les oiseaux des alentours s'envolèrent. C'était une main qui avait apparemment été arrachée. Depuis un bon bout de temps, à en croire la décomposition de la peau. Finalement, cela n'amusait plus du tout Sadie de se trouver dans le coin. Elle hurla de nouveau sur Freddie :
« Vieeeens par là, on rentre à la maison. ET ARRÊTE DE JOUER AVEC CE TRUC DÉGUEULASSE. »
Trop tard. Il y avait du bruit dans les parages. Quelqu'un marchait. Pitié, pitié, se dit Sadie, faites que mon heure ne soit pas venue.
SHOW ME YOUR TEETH Arrivée à Salem : depuis le jour de ma naissance et au rythme où vont les choses jusqu'au jour de ma mort ... Votre avis sur les évènements ?: Adresse:
Sujet: Re: Promenons nous dans les bois, pendant ques les vampires n'y sont pas ! (PV DYLAN) Jeu 2 Juin - 2:41
Cet endroit était morbide. Était-ce la brume épaisse qui commençait à glisser sur les arbres-alentours ou les bruits étranges qui venaient de tous les coins qui lui donnait cette impression ? Dylan n’était pas rassuré par cette ambiance de film d’horreur et encore moins depuis que sa voiture c’était arrêtée net sur cette route en bordure de forêt. Quelle idée avait les gens d’aller habiter dans des coins aussi paumés ? Sérieusement, elle n’en avait aucune idée. Elle avait encore mal à la tête, d’entendre le couple chez qui elle avait eu rendez-vous se disputer sur qui était responsable du passage des services sociaux. En fait, personne ne l’était, mais la suspicion de la présence d’un labo de méthamphétamine dans leurs garages avait suffit à la faire se déplacer. Et ses pauvres gosses au milieu de tout ça.
Dylan posa la tête contre le volant, déclenchant le klaxon qui la fit sursauter. Depuis bien 5 minutes qu’elle était arrêter et qu’elle tentait vainement de redémarrer, pas une fois elle n’avait osé jeter un coup d’œil vers les bois. De peur d’y voir quoi ? Elle ne le savait pas elle-même.
« Fais chiiier ! »
Elle venait de noyer son moteur. De rage elle déverrouilla les portes et sortit de l’habitacle pour aller prendre l’air. La ville n’était pas loin, elle pourrait certainement rejoindre la route principale à pied, mais l’idée de marcher seule dans la nuit par les temps qui courait ne la rassurait absolument pas. Elle envoya un coup de pied dans la roue du 4x4 avec un grognement de colère. Voiture de merde.
Elle se rassit à la place du conducteur et allumer le plafonnier pour partir à la recherche de son portable perdu dans les méandres de son sac. Comme c’était à prévoir, il était tout au fond entre un paquet de mouchoirs et une boite de tampon. Les femmes et leurs sacs à main. Vu la poisse qui semblait la poursuivre, elle se serait presque attendue à ne pas avoir de réseau comme dans les mauvais films d’horreur. Mais les trois barres lui indiquaient que sa salvation était proche.
Elle allait composer le numéro de son mari avant de se souvenir que celui-ci était en voyage d’affaires en Floride, avec un soupir elle chercha le numéro de Ash dans son répertoire. Elle n’aimait pas vraiment devoir demander des choses à son amant, s’il venait la chercher et que quelqu’un l’apprenait les commères allaient s’en donner à cœur joie. De toute façon dans cette ville rien ne restait secret bien longtemps et elle était de plus en plus étonnée que leurs liaisons n’ai pas éclatée au grand jour. Pourtant elle ne pouvait se résigner à appeler la dépanneuse. Elle ne voulait pas se retrouver nez à nez avec Iouri Winter et encore moins face à son sourire satisfait de la voir dans la merde.
« Allo ?
- Je suis tombée en panne à la sortie de la ville… Tu crois pouvoir venir m’aider ?
- Je dois finir le travail que je suis en train de faire, je fais aussi vite que je peux et j’arrive te chercher, je serais là d’ici une heure. D'ici là enfermes toi dans la voiture et n'en sors pas.
- D’accord.
- Je suis sérieux Dylan, fais attention. »
Elle envoya son téléphone sur le siège passager, verrouilla les portes et alluma la radio pour passer le temps. Un vieil air de country passait sur une radio locale. Elle tapota son volant au rythme de la chanson. Devant elle, les phares illuminaient la petite route de campagne. La nuit était bien tombée à présent et avec ses portières verrouillées elle commençait enfin à se détendre un minimum. Ash n’allait pas tarder et ils pourraient venir récupérer sa voiture demain matin. Elle ne craignait pas grand-chose, pas vrai ? Même si le tueur qui sévissait à Salem avait déjà assassiné des gens plus résistants qu’elle. Elle frissonna. Finalement elle n’était pas si détendue que ça. Et l’environnement dans lequel elle était actuellement ne l’aidait pas à se détendre. Non certainement pas. D’ailleurs, son imagination commençait à travailler à toute vitesse.
Elle était persuadée d’avoir entendu un cri. Son cœur se mit à battre à un rythme anarchique. Non non non, elle n’avait rien entendu, c’était juste un oiseau. Oui, voilà, un hibou, une chouette, un pigeon qu’importe. Son cœur avait presque repris un rythme normal lorsqu’elle entendu un second cri cette fois, sans la radio elle pouvait tout à fait se rendre compte que ce cri était humain. Merde, merde, merde, merde, merde. Putain qu’est-ce qu’on est sensé faire dans ce genre de situation ? S’enfermer dans sa putain de voiture et attendre que ça passe ? Quel genre de personne serait-elle si elle ne faisait rien ? Le genre de personne qu’elle détestait. « 9-1-1, j'écoute.
- Je suis en panne sur la route vers Falmouth, à la sortie de Salem, je crois avoir entendu des cris dans la forêt.
- Votre nom s’il vous plait ?
- Rosenwood, Dylan Rosenwood. J’habite au 224… attendez, il vient d’y avoir un autre cri. Venez vite. »
Dylan ouvrit rapidement la boite à gant. Depuis que les enfants avaient été retrouvés presque 6 mois auparavant, Ash avait insisté pour qu’elle porte une arme. Elle n’en avait jamais vu l’utilité jusqu'à présent. Elle n’avait jamais été une fervente défenderesse du second amendement. Elle n’était même pas sûre de savoir s’en servir.
« Que Dieu nous protège. »
Elle savait qu’une lampe de poche trainait dans coffre et s’en saisit avant de partir vers l’origine des cris. Mon dieu. Dans quelle situation s’était-elle encore embarquée ? Pourquoi POURQUOI sa voiture avait dû tomber en panne ?
« Je vous salue Marie pleine de grâce… »
Depuis quand récitait elle des prières à voix haute ?
« … le Seigneur est avec vous. Et s’il pouvait être avoir moi tout de suite se serait bien… »
Elle approchait de l’origine des cris à présent. Ses jambes tremblaient à cause de l’adrénaline, mais aussi à cause du froid qui se faisait mordant. Elle aurait du resté dans la voiture, ne pas jouer les héros. Ne jamais jouer les héros si l'on voulait rester en vie. On lui avait appris ça lors de ses études et qu’est-ce qu’elle était en train de faire ? Courir dans la gueule du loup avec un calibre 22 qui serait même incapable de tuer un ours. Ou un vampire. Et merde voilà qu’elle se mettait à délirer elle aussi.
« Vous êtes bénie entre toutes les femmes, bénissez moi aussi, je vous promets que j’arrête le blasphème et ce genre de conneries… »
Une silhouette se dessinait à présent et elle sera encore un peu plus le petit calibre entre ses mains. Merde. Merde. Elle leva son arme et braqua sa lampe torche vers la silhouette. Pas d’acte héroïque, juste un acte stupide.
« Les mains en l’air je suis… PUTAIN SADIE ! »
Elle baissa rapidement son arme ridicule en reconnaissant la petite rousse au milieu de la clairière. Qu’est-ce qu’elle foutait là au milieu de la nuit ? Non, mais sérieusement quelle petite inconsciente ! Et puis, Dylan remarqua le chat et sa macabre découverte. Elle fut saisie d’un haut-le-cœur. C’était quoi ce bordel ?
« Qu’est-ce que… ? C’est la bague de Betty Camden que tu as au doigt. »
Elle passait devant les avis de recherche chaque jour que Dieu faisait. Et elle avait clairement le souvenir de cette bague au doigt de la jeune femme. La bague d’une morte, une présence au milieu de la nuit dans la forêt sans raison et un bout de cadavre… et si… non pas Sadie... pas Sadie . Et pourtant. Elle remit la jeune fille en joue, les mains tremblante et la voix suraiguë.
« Met tes mains là où je peux les voire et dit moi bordel de merde ce que tu fous ici avec ton chat cannibale. Tu as intérêt d’avoir une sacrément bonne excuse parce que la police est en route. »
Promenons nous dans les bois, pendant ques les vampires n'y sont pas ! (PV DYLAN)