Natasia Romanova


CARACTÈRE
Attractive
Sadique
Talentueuse
Manipulatrice
Intelligente
Tordue
ID
25 ans
Russe
Photographe
Veuve
Humaine



Paroles de commères


Jessica Lawrens ▬ Une nouvelle voisine venant tout droit du Texas, apeurée par les évènements tragiques qui arrivent à Salem
« Il y a des personnes qui devraient être enfermées dans un asile ou dans une prison. Des personnes qui pensent de façon étrange et qui portent sur vous un regard déstabilisateur. Des personnes qui vous observent en silence et qui sourient d'un air sadique. Des personnes qui allument des bougies chez elle et le lendemain matin ont des traces rouges vifs sur le corps. Des personnes qui vous parlent sans vous adresser le moindre mot, parce qu'il y a dans leurs yeux les paroles les plus malsaines »

Teddy Wickermac ▬ Un ami de son défunt mari, qui la soupçonne d'être plus que ce qu'elle prétend
« Je reçois des coups de téléphone en pleine nuit, quand la ville entière dort sur ses deux oreilles et la seule chose que j'entends se sont des murmures. Il n'y a jamais un autre bruit que ces chuchotements, et ils peuvent durer longtemps, très longtemps. Je suis certain qu'ils viennent d'elle. Mais je ne peux le prouver car le numéro est toujours caché. Je sais ce qu'elle a fait, il n'y a qu'à l'observer pour comprendre. Sa façon de se comporter révèle tous les secrets qu'elle cache. C'est une personne dangereuse. Qui vous manipule avec un somptueux talent. Elle est somptueuse. Tellement belle qu'il est difficile de croire que c'est une meurtrière. Et pourtant c'est la vérité. Je le sais depuis que j'ai eu cette conversation avec elle. Quand j'ai évoqué Ray, elle a souri en me disant qu'il fut fidèle à lui même jusqu'aux dernières secondes de sa vie. Mais bon dieu qu'est-ce qu'elle a bien pu lui faire ? Malheureusement elle n'est pas assez stupide pour cracher le morceau, elle a justifié de tels propos en me répondant simplement qu'elle savait, elle savait qu'il fut fidèle à lui même. Une question d'instinct, affirmait-elle. »

Edward Hobs ▬ Un client qui la considère comme une fabuleuse photographe et une fabuleuse femme
« La première fois que j'ai vu Natasia, je n'ai pas beaucoup estimé de sa personne. Quand une femme est trop ravissante, je juge souvent qu'elle ne doit guère faire preuve de beaucoup d'intelligence. Mais j'ai eu tort, pour cette fois en tout cas. Son travail a eu raison de moi. Il y a dans ses photos une maladresse qui absorbe toute votre attention, et qui vous transporte. L'art avec elle a pris un nouveau sens dans ma vie. Je ne le vois plu comme un moyen de plaire mais de toucher. Elle a très justement dit que le but de son activité n'était guère de lui permettre de recevoir des éloges pour la beauté de ses clichés, mais de réussir à faire une émotion en chaque individu. Tellement profonde. Tellement intense. Tellement sensuelle. Elle représente à mes yeux une fabuleuse femme et une fabuleuse photographe. Et heureusement sa pensée est bien différente de la majorité des personnes qui vivent à Salem, nous avons enfin la chance d'avoir à nos côtés quelqu'un qui vaut la peine d'être connue »

Tell me more, tell me more ♫




Elle s'appelait Natasia. Elle venait d'un pays froid, où la misère perlait à chaque coin de rue. Elle avait connu dès son plus jeune âge, la pauvreté à l'état pur. Élevée par sa mère, une femme qui volait pour subvenir aux besoins de sa famille, elle ignorait l'identité de son père. Et jamais il ne lui vint à l'esprit de se renseigner à son sujet, comme si cet homme en était un tout à fait banal. Pour survivre lors des hivers durs de Russie, elles s'installaient autour du feu et ensemble discutaient pendant des heures entières pour combler l'absence de chaleur. Sa mère ne se contentait de parler juste pour parler, mais elle lui enseignait son savoir et lui léguer ses connaissances à chacune de leur discussion. Le tirage des cartes, les tours de magie, les illusions qui semblaient réelles, les pressentiments qu'il fallait réussir à interpréter, et quelques pratiquantes qui n'avaient jamais prouvé leur véracité, parce qu'elles ne le souhaitaient pas. Très tôt Natasia apprit que cet héritage familial avait un prix, celui du silence. Jamais elle ne devrait dévoiler la vérité, car c'était le mystère qui permettait à cette activité peu ordinaire de perdurer à travers les siècles. Ce fut les seuls souvenirs qu'elle garda de sa mère, les seuls moments ancrés dans son esprit qui y restèrent en dépit des années écoulées. Elle avait déménagé en Amérique, suite à la disparition soudaine de sa maternelle qui s'était envolée comme un grain de poussière dans le vent. Ainsi, elle rencontra enfin son père, qui eût dès lors sa garde. Il devint responsable d'une enfant dont il ignorait tout, et ce fut certainement la plus grande erreur de sa vie. Il allait devenir fou ... complètement fou. Il ne comprenait pas sa façon de pensée, de défier les lois de la physique, de faire des expériences risquées dans le seul but de s'améliorer. Elle désirait devenir aussi douée que sa mère, et Natasia savait que ce n'était pas gratuit, il y avait toujours quelque chose à payer. Elle avait 17 ans lorsque son père remarqua les blessures de plus en plus fréquentes sur son corps. Et un jour il ne supporta plus de rester dans l'ignorance, il était frustré, irrité, vexé, il ne savait plus si c'était vrai ou pas. Il se montra de plus en plus froid et autoritaire, lui interdisant de faire ses tours même les plus insignifiants. Elle respecta le deal. Mais un an plus tard il vit une croix sur le ventre de sa fille, certainement faîte par une lame pointue puisqu'elle était ancrée sur sa peau et qu'il y avait du sang, du sang rouge vif. Il fit les demandes nécessaires pour l'interner, mais à son plus grand désarroi, la situation se retourna contre lui. Cette croix, qu'il avait cru voir, n'était plus là et aucune trace de sa présence ne pouvait prouver ce qu'il disait. Les médecins le prirent pour un fou, et Natasia resta en retrait, complètement en retrait. Elle justifia les quelques soupçons qu'on portait sur sa personne part des propos plus que simples: ❝ Ce que je fais ce sont des illusions, il n'y a rien de magique, et je le sais ❞. Mais lorsqu'elle vit pour la dernière fois son père, ce fut des mots bien différents qui s'échappèrent de sa bouche: ❝ Il arrive parfois que les illusions deviennent réelles ❞





Elle s'appelait Natasia. Elle avait épousé un jeune américain de Washington l'été dernier, à ses vingt ans. Ils s'étaient connus dans un bar, elle lui avait volé son porte monnaie sans qu'il ne s'en rende compte. Heureusement, elle le trouva suffisamment séduisant pour le lui rendre. Une rencontre peu banale, c'était ce qui avait su le charmer. Et puis il n'avait guère pu résisté à son charme et à sa personnalité, si différente des autres, si spéciale et si mystérieuse. Elle ne lui révéla jamais aucun de ses tours, il découvrit par lui-même l'explication de certains, mais pour les autres il ne sut guère comment elle s'y prenait. Pourtant Dieu sait combien de temps il a passé à l'observer, faire et encore refaire les mêmes gestes avec le même timing. Il était amusé, et fou amoureux d'elle. Il lui offrit son premier appareil de photo, sans savoir qu'elle allait se passionner pour la photographie. A vrai dire, s'il n'y avait pas eu cet art, elle n'aurait pas de travail. Mais elle ne serait pas partie, partie pendant un an. Dans le but de voir le monde, et de se séparer pour mieux se retrouver. Il déménagea alors à Salem, ils avaient décidé qu'ils habiteraient ensemble dès son retour. Elle ne choisit pas cette ville, il le fit. Il aurait mieux fait de la plaquer, de mettre un terme à cette relation au lieu d'accepter qu'elle s'en aille. Il ignorait où, elle disait ❝ partout dans le monde ❞. Et comme par magie, un an plus tard elle sonna à sa porte, aussi ravissante que dans le passé. Deux ans se sont écoulés depuis cet instant, deux ans durant lesquels il se passa des évènements obscurs. Ray décéda, un suicide disait-on, mais personne ne sut jamais pourquoi. Natasia ne fut pas suspectée, elle n'était pas en ville au moment où son mari se donna la mort. Pourtant quelque chose clochait dans cette affaire, la balle. Comment se tirer une balle dans la tête et faire disparaître la balle ? Cette dernière n'était ni dans le cerveau de Ray ni même dans la pièce pourtant close. Le mystère de la balle meurtrière. Ce ne fut pas en tout cas la perte de son mari, qui ralentit Natasia dans son travail, au contraire elle commença à se faire un nom parmi les photographes durant cette période. La plupart des gens commèrent à oublier qu'elle était si étrange, qu'il se passait des choses inhabituelles dans sa maison jusqu'au jour où Salem fut touchée par une vague de meurtres. Depuis, ses voisin(e)s l'évitent quand ils le peuvent, ils n'aiment pas les gens qui disent des choses pareilles: ❝ Si vous rencontrez un vampire, faites lui boire le sang d'un mort et voir la lumière du soleil. ❞ Ces connaissances sur le sujet effraient, surtout ceux qui n'aiment pas les tours de magie et d'illusion qu'elles exécutent de temps à autre. D'autant que certains chuchotent qu'avant l'arrivée des deux hommes du nom de Stracker et Barlow, elle allait parfois dans dans la maison abandonnée de Marsten et y restait des heures entières. Mais qui de nos jours croient aux rumeurs ? Vous, peut-être ?


Derrière l'écran

PRENOM/PSEUDO : Lysandra / Lyly-cendre PAYS : France COMMENT AS-TU CONNU RUTH ? Sur Bazzart il me semble, j'avais remarqué depuis un moment le forum mais j'hésitais à m'inscrire avec les examens qui arrivent. Tant pis je n'ai pas pu résisté AVATAR : La magnifique, sublime, divine, je nomme Megan Fox CODE DU RÈGLEMENT : le garou a encore frappé. UN DERNIER MOT ?