Iouri Malcolm Winter


CARACTÈRE
Drôle
Nerveux
Digne
Cupide
Patient
Vulgaire
ID
36 ans
Américano-russe
Mécanicien
Célibataire
Humain



Paroles de commères

Yolanda Natacha Winter ▬ Mère indigne.
« Iouri n’est pas mon fils. Je ne le considère pas comme ça. Ce n’est qu’un sale petit con. J’aurais dû le laisser crever ou avorter. Ce n’est qu’un minable qui n’a jamais rien su foutre de sa vie. Il m’a toujours attiré des ennuis et j’ai même eu le droit à avoir la police au cul. Grâce à mon mari, nous avons toujours pu vivre dans un certain confort. J’aurais dû emmener ce petit trou du cul en Russie voir ses grands-parents, ses oncles et ses tantes. Il n’aurait jamais été comme ça. Non, en fait, je crois qu’il pensait être dans un pays de l’Est de l’Europe, c’est pour ça qu’il est tombé pour trafic de drogue. Si j’ai payé la caution ? Ca va pas ? J’ai un autre fils, moi, qui vaut bien mieux que ça. Ce sale enfoiré ne mérite même pas de figurer sur mon testament. D’ailleurs, je vais de ce pas appeler mon avocat. »


Dimitri Colin Winter ▬ Petit Frère travailleur.
«C’est mon grand-frère, ça c’est sur ! Il en a fait des conneries aussi, mais il n’en reste pas moins mon frère. Il m’a toujours protégé. Je me rappelle à l’école, quand une bande de garçons venaient m’embêter, il venait toujours à mon secours… J’aurais voulu lui venir en aide aussi, vous savez, après ce qu’il a fait… Mais j’étais dans l’incapacité de l’aider. Je n’ai pas fait d’études de droit mais de médecine, alors bon, le code pénal tout ça, je m’y connais pas des masses… Mais si Iouri revient me voir, je l’aiderai volontiers. Le seul problème ; il est trop fier pour venir se plaindre à son petit frère et une fois sortit de prison, il s’est… Comment dire… Enfuit loin de nous. En même temps, les parents… Ce ne sont pas vraiment des cadeaux. On va dire que j’ai de la chance d’être plutôt intelligent et surtout de m’être toujours sentit à l’aise en classe. Pas de pot pour Iouri ; c’était le sport ou plutôt la baston. Le patriarche a pas trop cherché et l’a envoyé jouer les mécanos. Je le regrette vraiment vous savez… Peu importe où il est, j’espère qu’il va bien, que tout va bien pour lui et qu’il arrête les conneries…»


Quentin McLane ▬ Gardien de prison amical.
«Ola ! Ce mec là, c’pas un tendre ! Ce que je peux vous dire sur lui, c’est que les prisonniers n’avaient pas intérêt à se frotter à ce dur à cuire ! Winter est du genre impulsif alors, vous savez, dès qu’il y avait un truc de travers qui lui allait pas du tout, il sautait dans l’tas ! Ahah ! Ca me rappelle une sacré anecdote ; un jour, le directeur avait fait une putain de tolérance zéro sur les trafics quelconques dans la prison et ce con de Winter, comme il n’y avait plus rien à fumer, il est allé dans la cour, il a prit une feuille d’arbre, l’a roulée, l’a allumée et a commencé à la fumer ! C’était tellement épique que finalement, la moitié des détenus ont fait comme lui… A force de dégrader la nature, le dirlo a retirer son petit véto et les clopes ont pu circuler de nouveau dans la prison ! Rien que pour ça, ce type, je le vénère ! Mais bon… Comme tous les mecs ici, c’est qu’un voyou. J’ai souvent jouer aux cartes avec lui et à l’entendre parler, même si je dois avouer qu’il est peu bavard, il repartira jamais droit. Il connait pas, ça. Un jour, il trouvera plus fort que lui et on va le retrouver mort, une balle entre les deux yeux, dans un caniveau. Je serais même pas étonné d’entendre cette histoire un jour. En bref ? Iouri Winter est un sale bad ass et il s’est jamais laissé faire. Je pense que ça ne changera jamais.»


Robin Eastwood ▬ Co-détenu pervers.
«Me parlez pas de ce salaud. A peine arrivé, il m’a pété les deux dents de devant, soit disant parce que j’avais commencé à lui baisser son froc. C’que des conn’ries ça ! Hein, hein ?! Mais le pire dans tout ça, c’est qu’il avait mauvais caractère, il était vulgaire – et il l’est toujours je suppose – et vraiment… Sale. J’ai jamais vu un mec cracher autant de fois sur un type par terre. ‘Fin... C’que j’en dis de tout ça. J’ai passé… Allez… Plus de sept ans dans la même cellule que lui et ce que j’ai apprit c’est qu’il avait un sérieux problème. En même temps d’être en taulle, y avait des types qui essayaient de lui faire suivre une cure de désintox’ mais en prison, essayez de suivre un traitement pareil… Il se raccrochait même à de la poussière par terre, pour vous dire ! J’me suis souvent prit la tête avec lui jusqu’à en venir aux poings et ce con a jamais baissé les yeux ni courbé l’échine. J’ai su plus tard que ses collaborateurs ont prit cher, du genre, dix ans alors que lui il n’a fait même pas sept ans. Moi, j’vous dis, ce mec est pas clean, je suis sûr que c’était lui le cerveau de l’histoire et qu’il s’est fait passer pour une pauvre petite chose. Si j’le retrouve, j’le baise. C’est tout.»


Michael “Mike” Shellig ▬ Padre-padrone.
«Quand j’ai vu arriver ce gars-là, j’me suis dit “Mike… Si tu l’engages, tu fais une belle connerie“. Et vous savez quoi ? Je l’ai engagé. Au début, tout propre sur lui, j’me suis dit que ça cachait quelque chose. Et en fait, il sait mettre les mains dans le cambouis ! Il a du talent et il sait parler aux machines ! Je ne regrette pas trop de l’avoir prit même si, lorsque l’on va boire un coup après le boulot, il a l’alcool mauvais… Enfin, c’est un bon gars. Il a toujours été souriant, il ne m’a jamais manqué de respect et il m’a raconté de sacrés blagues ! Cela va faire… Hmmm… Au moins une bonne année qu’il travaille pour moi et je n’ai jamais rencontré de problème. Bon, il fume beaucoup et je crois qu’il prend autre chose que des antidépresseurs… Mais bon. S’il a besoin de se confier, je serai là. A le voir, on dirait qu’il n’a pas eu la vie facile alors bon… S’il n’a pas eu de père, je veux bien jouer ce rôle. »


Tell me more, tell me more ♫


« Un jour on vit, un jour on meurt. C’est comme ça la vie en fait. On né, on vit et on meurt. Entre temps, on mange, on baise, on fait les cons, on fait des erreurs, on fait des rencontres, on se prend des claques. La vie ça a toujours été ça. Et je doute qu’un jour, tout cela change. »

Assis, face à l’officier chargé de l’interroger, Iouri Winter n’afficha ni peur, ni sourire. Rien. Même pas une once de mépris. Juste… Rien. L’officier déglutit puis cligna des yeux avant de se lever de sa chaise et de sortir de la salle d’interrogatoires. En près de trente ans de carrière, le policier, sa plaque fièrement rangée dans sa poche, n’avait jamais vu un homme aussi serein. En plus d’être déroutant, cela en devenait totalement angoissant. Qui pouvait se cacher derrière un personnage aussi pragmatique et intriguant ? Qui sait s’il pouvait ramener quelques amis à lui pour tirer dans le tas ou encore s’évader de prison à peine y serait-il mit ? Irait-il même en prison ? De nos jours, un bon avocat, un peu d’argent et tout était arrangé. L’officier se gratta la tempe avant de souffler. La situation était pesante. Vivement que l’avocat commis d’office arrive. Parler une minute de plus à cet homme le rendrait dingue…


Plaider coupable sans réelle défense, beaucoup ont pensé, sur le coup, à une sorte de suicide social voire même un suicide tout court. Iouri Winter avait déjà un casier judiciaire plutôt bien rempli ; vole de voitures, consommation de stupéfiant, tapage nocturne, conduite en état d’ébriété… Mais comme beaucoup l’ont dit, ce sont des choses que l’on fait en étant jeune. Seulement, Iouri a vingt neuf ans lorsqu’il se fait incarcérer. Son adolescence semblait bien loin derrière lui.


« Vous avez lu mon CV, je crois, et vous avez lu mes qualifications. Je vous ai parlé de mon casier judiciaire aussi… Je n’vois pas en quoi vous parler de ma vie et de ce que j’ai vécu pourrait vous convaincre de m’engager. Ahah ! Au contraire ! Vous me chasseriez à coup de pieds au cul – comme le faisait ma mère – et vous ne voudriez plus jamais que je remette les pieds ici. Attendez… Quoi ? Non… Ouais je sais, je suis tout propre sur moi, oui… Pourquoi tous les vieux, dès qu’ils voient une chemise et un pantalon plutôt bien repassé pensent ça ? Je sais pas, à vous d’me l’dire non ? Enfin… J’ai besoin de ce job donc je ne peux que me plier à vos attentes. Hmmm… Vous voulez que je commence par quoi ? Oh mon Dieu, on se croirait chez le psy… Non… Je suis au purgatoire ? Ah okay je parle pas de la religion… Pardon… Mea culpa. Hmmm, anyway. Je suis nez à Montpelier dans le Vermont. C’est une toute petite ville vous savez, je l’ai jamais vraiment aimée cette garce de ville, mais putain, l’hiver et le printemps… Qu’est-ce que c’était beau. Qu’est-ce que c’est beau, vu que je suppose que ça l’est encore. Mon père s’appelle Julian Victor Winter, il travaillait dans le commerce, il n’a jamais vraiment été là donc je vois pas quoi dire d’autre sur lui. Ma mère, Yolanda Natacha Vilekolva – de son nom de jeune fille – était une pute russe, immigrée aux États-Unis en croyant encore au rêve américain. Quelle conne ; elle s’est retrouvée à faire les trottoirs, à boire, à se droguer et en plus de ça, madame est devenue dépressive. Mon père, trop con et attendrit par ce bout de femme avec un sale caractère, il lui a promit monts et merveilles. Au final ; elle s’est retrouvée avec deux gosses. Dimitri et moi. Mon petit frère. Hmmm… Non, pardon, je réfléchissais. Non, pas besoin de pause. Je croyais que vous vouliez tout savoir de votre futur petit mécanicien ? Bien sur que j’aurais le job ! Après vous avoir attendrit avec ma petite histoire, vous allez m’embaucher. Je suis comme ma mère ; je suis un sacré connard qui embobine les gens avec quelques larmes. Donc, où j’en étais avec toutes ces conneries… Ah ouais. Mon petit frère. J’ai fait des tas de conneries pour lui éviter le pire, j’ai toujours voulu le préserver… Et je crois que ça a marché. Il est médecin généraliste. Il a fait quelques études à la fac et tout le tralala. Je suis bien fier de lui. Il a intérêt de s’en sortir, sinon, j’lui botte le cul. J’veux pas qu’il aille trainer dans des magouilles pareilles. J’ai fait le con, je le regrette pas vraiment. Je sais, c’est encore plus con. Ça s’appelle la vie. Et on va dire que pour bientôt trente six balais… J’ai bien vécu. Et j’ai cru un millions de fois crever avant. Ouais, je suis allé en prison comme je vous l’ai dit. Trafic de drogue. J’ai suivi un traitement en prison, une sorte de cure de désintox’ mais en moins chère. On peut dire que je suis clean… Mais je ne peux pas m’empêcher de fumer. En taule, j’ai vraiment fait le con, encore plus que dehors. J’ai beaucoup réfléchit aussi… J’y ai trouvé des choses… Des choses que je n’aurais jamais crues qu’elles pouvaient exister. Je… Je crois que je suis embarrassé. Ouais… Euh… Hmmm… J’aime pas trop parler de ce qu’il s’est passé en prison. C’est lourd, c’est dur, c’est douloureux. Oh, n’allez pas vous imaginer des horreurs… Non. Là-bas – comme vous devez le penser – c’était moi qui faisais la loi. Je n’ai rien contre la discipline, sachez-le. Je respecte mes aînés, les personnes plus expérimentées, autant dans le travail que dans l’expérience de la vie. Sauf que, en prison, ça ne compte plus et j’ai su m’imposer. Enfin… Non je n’aime pas trop parler de ça. Sachez juste que je suis clean. Je ne ferais rien qui vous nuira à vous ou à votre entreprise. Je vous l’ai dit ; je suis quelqu’un de respectable. Du moment qu’on me respecte. Si on me cherche, forcément, on va me trouver. Mais qui sait ce qu’on va trouver… Et… Vous me demandez pourquoi Salem, dans le Maine au lieu de retourner au bercail m’occuper de mon frangin ? Déjà parce qu’il a grandit. Moi pas. Je suis pas mature. Je ne le serais certainement jamais. Et puis… Salem, c’est sympa. Et j’ai entendu tout un tas d’histoires. J’ai fait des études en mécanique, certes, mais vous savez ce que j’ai toujours rêvé ? L’écriture. Mon frère était du genre scientifique et moi littéraire. Si vous lisiez ce que j’ai pu écrire en taule… Vous seriez impressionné. Enfin… Ce n’est pas moi qui le disait mais… Mais… Hmmm. Pardon. Je, je crois que c’est parce que je n’ai pas encore mangé. Écoutez Michael – je peux vous appeler Michael ? - Mike ? Okay ce sera Mike alors. Vous manquez de main d’œuvre et j’ai besoin de ce boulot. Si vous voulez, on peut continuer à parler toute la matinée… Autour d’une bonne bière et d’un steak ? C’est moi qui invite bien sur, sinon je peux pas vous acheter ! Ahah ! Merci ! Je prends ma veste dans ma voiture et vous m’emmener dans le meilleur resto’ de la ville ! ».


Mike Shellig sourit. L’homme qui venait de passer l’entretien d’embauche était un sacré personnage… Malgré quelques blagues et quelques vulgarités, il arrivait à déchiffrer la tristesse dans ce regard bleu ciel. Il se doutait bien que ce mécanicien n’était pas à Salem par hasard mais il ne chercherait pas à savoir pourquoi. Tout le monde a ses secrets, des secrets que l’on tente de bien garder. De toute façon à Salem, tout finit par se savoir… Même les choses que d’autres avant ont tenté de garder cachées. Mike alluma une cigarette, attendant son nouveau mécanicien.


« Oublier son passé pour mieux accepter le futur et l’oublier à son tour. Mais t’inquiète pas que j’oublie pas la vengeance. »


Dans la boite à gants, près du paquet de mouchoirs et du couteau suisse, se trouvait la photo qu’il avait tenté de brûler plus d’une fois avant de se résigner à la garder. Venir à Salem, s’installer dans une petite maison, acheter un chien, travailler honnêtement, s’en sortir. C’est ce qu’ils avaient prévu en prison, les doigts entrelacés sous la table où ils mangeaient. Morgan était parti avant lui à Salem, comme prévu après qu’il soit sorti de prison, et il n’est jamais revenu. Iouri ouvrit la boite à gants et cacha la photo sous les paquets de mouchoirs. Il était là, à Salem, ce malade qui tuait des gens, sacrifiait des animaux et profanait les tombes. Que la police trouve ce taré avant lui car il se pourrait sinon qu’il y ait un nouveau meurtre à Salem. L’ex-prisonnier referma la petite portière avant de prendre sa veste et de la mettre sur ses épaules. Il retournerait toute la ville s’il le faudrait, mais il trouverait cet enfoiré.

Pas de bible, pas de croix ni crucifix, pas d'eau bénite, pas de chapelet. Pas de Dieu pour l'accompagner.

Derrière l'écran

PRENOM/PSEUDO : Alan. PAYS : France. COMMENT AS-TU CONNU RUTH ?Par Seo et Dylan. Comme je ne suis pas sur Bazzart – et que je n’ai nullement envie de m’inscrire … /PAN/ - bah je les envoie en commères AVATAR :Michael Fassbender ( ouais j’en profite qu’il ne soit pas encore trop connu car vu le prochain X-Men qui va sortir ……. ). CODE DU RÈGLEMENT : Rachel est passée, tadam ! UN DERNIER MOT ? Cela fait un an que je chercher un forum comme cela. Merci *_* ! En espérant qu’il marche, je ferais de mon mieux en tant que membre !

Note : Les icons que j'ai mit dans ma présentation sont juste là pour " aider " à voir un peu la tronche des PNJs x) ... En rien ils ne doivent gêner à la présentation d'un autre personnage et si quelqu'un s'inscrit avec l'avatar d'un de " mes PNJs ", je changerais directement l'avatar ! Merci de votre compréhension *_* !