Amy Rebecca Monroe

CARACTÈRE
Douce
Laxiste
Affectueuse
Immorale
Sensible
Enfantine
ID
38
Américaine
Institutrice
Mariée
Humaine



Paroles de commères

Susan Whitfield • Amie d'enfance, vivant désormais en Californie.
« Amy et moi avons pratiquement grandi ensemble. De l'école primaire au collège, nous faisions toutes deux parties de la communauté des enfants de Salem. Oh nos parents étaient nés ici, eux aussi. Les siens faisaient partis des premiers à avoir habités à Salem, et mes parents avaient emménagés quand j'avais environ deux ans. Mais ce que j'ai pu retenir d'elle, c'est qu'elle était déjà l'exemple frappant de la petite fille modèle. Ses parents étaient terriblement fiers d'elle. Bonne élève, éveillée, curieuse et douce... Moi-même, aussi proche avais-je pu être, je n'arrivais pas à lui donner de défauts. Autant, ça ne me dérangeait pas, autant ça lui avait fait une sacrée réputation une fois au collège de Salem. Beaucoup jalousaient sa personnalité de Miss parfaite. Et pourtant ils culpabilisaient presque de la critiquer. Elle était si gentille, la pauvre ! Gentille avec tout le monde, prête à aider n'importe qui, bonne en tout. C'en était presque louche. Si bien que chacun cherchait la petite bête avec elle, le gros point noir qui pourrait entacher sa réputation. J'ai d'ailleurs entendu dire que c'était toujours le cas ? On a perdu contact depuis le lycée, mais apparemment elle a épousé son prince charmant de Caleb Monroe. Oh tant mieux, tant mieux... Je suis très heureuse de mon côté aussi, vous savez ! Oui oui j'ai un mari génial et des enfants parfaits...»

Robert Townsend • Directeur de Charlestown Primary School, à Portland, Maine.
« Mrs Monroe ? Oh oui elle est adorable. Elle travaille dans cette école depuis plusieurs années et je ne pense pas n'avoir jamais eu de plainte. Elle est compétente, sait y faire avec les enfants. Il suffit de voir comment elle parle des siens ! Elle est visiblement très fière d'eux et ils semblent être des exemples d'enfants honnêtes et bien dans leur tête. Non vraiment... Je ne vois pas quel genre de problèmes Mrs Monroe pourraient nous apporter. Peut-être semblait-elle un peu morne ces temps-ci, je ne sais pas trop. Plongée dans ses pensées. Pourtant ça n'empiète pas sur son travail. Je pensais qu'elle pouvait avoir des problèmes avec son mari mais ça m'étonnerait, elle semble être une femme épanouie. Enfin... Ce ne sont pas mes affaires n'est-ce-pas ? Sur ce je vous prie de repartir, du travail m'attend. Tiens, d'ailleurs... Je n'avais pas un trophée, ici, moi ? »

Sandra Bartlett • Mère poule, aveugle et n'ayant plus toute sa tête.
« Ma fille ? J'ai toujours été fière d'elle. C'était ma petite princesse. Heureusement qu'elle était là, ça aurait été un cauchemar avec son frère qui était plus que turbulent ! Mais je n'ai jamais eu à me plaindre d'elle, ou presque. Bonnes notes, bon comportement, pleine de qualités. Mon mari et moi-même n'avons jamais caché notre fierté pour elle. Il faut dire qu'il était plutôt strict, mon mari, sur les études, et il n'était pas facilement satisfait. Et puis ma fille a toujours été du genre étourdie. Mais elle a toujours été parfaite tout de même. Elle s'est mariée à un homme d'église en plus, vous imaginez ! On ne s'y attendait pas. Mais ce n'est pas un pasteur ordinaire, j'ai toujours beaucoup aimé ce garçon. Vraiment, je n'ai rien à redire à la vie de ma fille. Mes petits enfants sont des anges, mon gendre est l'homme idéal, je ne pourrais demander guère plus. Amy a eu la vie que je lui souhaitais: Parfaite. Au fait, soyez un chou, prenez un cookie, je les avais fait pour mes chéris mais j'ai bien peur de ne pas pouvoir les leur apporter. »

Carl Benton • Épicier à Portland
« Mrs Monroe, je la vois très souvent. Elle travaille à l'école primaire au coin d'la rue, là. Et elle vient souvent après avoir fini pour faire ses petites courses. Toujours très aimable, très souriante, c'est un plaisir de la vois. Mais... Entre vous et moi, il y a que'que chose de pas net, j'en suis sûr. Elle a un peu l'air de ces gens qui ont leur petite vie bien rangée, mais qui au fond s'emmerdent, vous savez ? Puis je vous le dis moi, elle n'est pas du tout à l'aise quand elle vient ici ! Elle a même plutôt l'air nerveuse. C'est à se demander si elle n'a pas quelque chose à se reprocher. Je préfère la garder à l'oeil au cas où, je me méfie de cette femme qui a l'air aussi bien dans sa peau. Suffit de la voir rien qu'ici au magasin. Elle est louche, j'vous dis. »

Jeffrey Kirkland • Ancien petit ami du lycée, parent d'élève.
« Amy et moi, c'était fusionnel au lycée, quand on sortait ensemble. On était très amis puis on se plaisait bien, ça s'est fait tout seul à l'âge de quinze ans un peu comme pour n'importe quelle histoire. C'était ma première copine. Je me souviens d'elle comme étant très appréciée de tout le monde d'ailleurs, plutôt bonne élève aussi. Elle était déjà très mignonne à l'époque, et elle avait cette réputation de celle qui réussissait partout. C'était à la fois flatteur pour moi, légèrement stressant, mais aussi agaçant pour certains. Beaucoup crachaient sur elle dans son dos, la jalousaient. Je m'en souviens parfaitement bien. Et je peux vous le dire, moi... Elle n'était pas parfaite ! C'était vraiment un mythe. Elle était très rêveuse, voire trop, étourdie... Elle partait un peu dans son monde toute seule, et était encore un peu gamine, bien que ce soit pas un problème à l'âge qu'on avait à ce moment-là. Elle était très intelligente hein, douce, etc... Mais... Parfois, on sentait qu'elle en attendait beaucoup de la vie. Et puis par la suite, on s'est séparés, elle a eu son histoire à la Walt Disney avec son Caleb, et ils se sont mariés, notre histoire à nous s'est arrêtée là. J'espère au moins qu'il lui a offert ce qu'elle voulait, du coup. En tout cas, mon fils est dans sa classe, à Portland. Et vous savez quoi ? Il est amoureux de sa maîtresse. L'ironie du sort. »

Tell me more, tell me more



« Tout est sombre. Aucun son ne se fait entendre hormis les halètements d'une jeune personne que la panique rend folle. Le sol défile sous ses pieds, et pourtant elle ne semble pas avancer. Des gémissements rauques s'échappent de sa gorge. C'est une jeune femme. Elle court, le bois craque sous ses pas précipités et maladroits. Elle jette un coup d'oeil terrifié par-dessus son épaule, dans l'espoir de n'y voir que l'écho de son imagination. Mais ce qu'elle a aperçu est bien là, et à ses trousses. Elle redouble d'efforts, trébuche à plusieurs reprises. Quelque part, un loup hurle à la lune. Il lui semble presque entendre le son des crocs aiguisés déchiqueter la chair d'un gibier inconnu. Elle a peur. Un hurlement désespéré s'échappe de sa gorge terriblement serrée. Elle tente de limiter sa panique en hurlant. Elle ne veut pas mourir. Et pourtant ça se rapproche. Elle court... Des branches viennent lui fouetter le visage. Son visage est ruisselant de larmes. Le sang coule jusqu'à ses lèvres, elle en ressent le goût métallique qui lui donne des vertiges. Sa tête tourne, elle va tomber. Ses sanglots assèchent sa gorge. Elle se sent seule... Seule au monde. Cette fois-ci, la racine était plus haute. Elle tombe en avant. La chute est lourde, douloureuse, les amas de feuilles amortissent à peine son corps meurtri. Elle tremble de partout. Elle se retourne, tente de se relever sur ses coudes écorchés. L'ombre se rapproche... Elle va l'engloutir. Un nouveau hurlement s'échappe de sa gorge. »

Et c'est dans un sursaut qu'Amy Monroe se réveilla en plein milieu de la nuit. Son corps en sueur, son coeur battant la chamade, elle tremblait de partout, et se rendit compte qu'elle a la chair de poule en inspectant rapidement ses bras. Ces bras qu'elle voyait encore ruisselant de son sang. Elle avait encore fait ce rêve. Ce rêve terrifiant où la peur prenait le contrôle total de son corps. Où elle hurlait pour qu'on l'aide, pour qu'on la laisse en vie. Elle ne comprenait pas l'origine de ces rêves, récemment. Mais ce n'était pas la première fois qu'elle était tirée brutalement du sommeil au beau milieu de la nuit. Encore sous le choc, elle se passa une main fatiguée et nerveuse dans ses cheveux et regarda près d'elle. Son regard inquiet s'adoucit en reconnaissant les traits de son mari. Seule sa tête dépassait de la couette, et sa bouche était légèrement entrouverte, dans cette expression qu'elle avait toujours trouvé comique et attendrissante à la fois. Ses cheveux d'ébène étaient éparpillés sur l'oreiller. En quête de réconfort, elle aurait voulu les caresser, s'assurer qu'il dormait bien. Mais c'était désormais si rare qu'elle le trouve près d'elle la nuit. Il était étrange, ces derniers temps. Et il ne dormait plus avec elle. Elle avait l'impression qu'il ne dormait plus du tout d'ailleurs. Il s'enfermait toute la journée, mais elle se retrouvait seule dans leur lit pratiquement tous les soirs et ça l'inquiétait. Elle savait que quelque chose le préoccupait. Elle aurait juste voulu qu'il lui en parle. Une fois, en se demandant à voix haute ce qu'il lui arrivait devant ses enfants, Connor avait dit en riant qu'il devait faire sa crise de la quarantaine. Mais elle le connaissait par coeur, Caleb... Il n'était pas du genre à faire "une crise de la quarantaine". Elle savait que quelque chose n'allait pas. Mais ce qu'elle ne comprenait pas, c'était pourquoi il ne lui en parlait pas. Elle soupira doucement, regarda dehors, puis reposa son regard vers son mari. Sa main vint se poser dans ses cheveux un instant, profitant d'un contact qui se faisait rare, puis elle se rallongea pour tenter de se rendormir, le visage tourné vers lui. Elle repensa à ses anciennes années.



Il fallait dire que la ville de Salem, elle la connaissait par coeur. Sa famille avait été une des premières à s'y être installée, en quête d'une ville paisible, pas trop loin des cités, et ce en Nouvelle-Angleterre que ses ancêtres n'avaient jamais quittés. Ses parents, les Thonrton, s'étaient rencontrés à Boston, Massachusetts et avaient emménagé ensemble là où son père avait toujours vécu. Il était donc logique, vu comment se déroulait leur tranquille petite histoire, que leur premier enfant serait né(e) dans cette même petite ville du Nord-Est. Et ce fut le cas, le soir du 10 Décembre 1972, à l'instant même où les derniers rayons de soleil s'évanouissaient sur la ville silencieuse. Son premier cri retentit dans le petit établissement, et elle faisait déjà la joie de ses parents.
Car elle ne les avait pas déçu. Vive d'esprit petite, curieuse et joviale, elle accueillit son petit frère, Matthew, en Mars 1976. Ce dernier s'avéra au fil des années bien plus actif que sa soeur, et donnait plus de fil à retordre à ses parents. Normal, c'était un garçon. Il était plus bagarreur. En soi, la famille Thornton était un peu le cliché de la famille protestante américaine vivant en Nouvelle-Angleterre: Le père sévère, la mère douce, l'aînée sensible et affectueuse, le fils sportif et dissipé. S'ils étaient connus dans le voisinage, ils n'attiraient pas l'attention sur eux, ils menaient seulement leur petite vie de famille avec les autres, sans histoires. Amy vivait au jour le jour, rêvant cependant d'un avenir où la routine n'existerait pas tant que ça. Il fallait dire qu'il ne se passait jamais rien à Salem. Jamais. C'était la ville typiquement tranquille des Etats-Unis et c'en était parfois frustrant. Elle rêvait secrètement d'aventure, bien qu'elle n'en dise rien. Et elle avait déjà tendance à être assez étourdie.

Ses années d'écolière se firent donc sans événement notable. Elle était une bonne élève, et était réputée en tant que telle. Jolie, douce et serviable avec tout le monde, il était difficile de lui donner un défaut, du moins en apparence. Elle était admirée de ses camarades, et bien évidemment jalousée de pas mal d'entre eux également. De cela elle en avait plus ou moins conscience. Mais elle restait parfois un peu naïve et se contentait de vivre sa vie tranquillement. Enfin tranquillement... Jusqu'à ce que son chemin croise celui du garçon qui partagerait sa vie par la suite. Elle avait alors dix-sept ans, encore au lycée, et lui en avait dix-neuf. Leur rencontre fut entièrement imprévue, mais ce fut le coup de foudre instantané. Elle qui ne croyait pas à ce genre d'histoires (du moins officiellement, elle savait qu'au fond elle en rêvait comme elle rêvait d'aventures). Le jeune garçon s'appelait Caleb Monroe. Et ils ne tardèrent pas à sortir ensemble après ça. C'était une histoire comme il semblait ne pouvoir en exister, digne de celle d'un film. Ses parents eux-mêmes peinaient à y croire. Mais les faits y étaient. Elle était tombée amoureuse de lui, et lui d'elle.
Il commença ainsi la grande aventure qu'elle avait toujours voulu. Mais d'une façon différente. Et elle s'était résignée à cette aventure là. Un an plus tard, elle tomba enceinte de lui, et cet enfant scella en quelque sorte leur amour devenu public à Salem. Connor vint au monde, ils se marièrent, puis Abigail arriva à son tour pour compléter la petite famille. Tout était parfait. Elle avait toujours soutenu Caleb dans son ambition, et il avait fini par devenir le pasteur du village. On demanda bien souvent la réaction d'Amy, qui n'avait rien à y redire. Après tout, elle se moquait bien de ce qu'il pouvait faire, elle était satisfaite tant que ce qu'il faisait l'intéressait. Et sa profession n'entachait ni leur vie de couple, ni leur vie de famille, c'était tout ce qui comptait à ses yeux. Il fallait dire qu'elle était folle de ses enfants et se sentait terriblement chanceuse. Complice avec l'un comme avec l'autre, ces trois êtres constituent le centre de son monde et elle a en eux une confiance aveugle. Oui, aveugle. Elle aimait d'ailleurs tant les enfants qu'elle s'est trouvée un job en tant qu'Institutrice, profession qu'elle exerce désormais à Portland où elle va tous les jours.

En bref, elle a toujours mené une petite vie tranquille avec son mari et ses enfants dont elle adore s'occuper. Rien ne semble être perturbé chez les Monroe. Tout le monde s'aime, "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Mais depuis peu, Amy s'ennuie. Elle a accueilli pas plus chaleureusement les nouveaux habitants que les autres, mais s'est plu à entrer dans leur boutique, chez Straker et Barlow. Mais elle n'est pas particulièrement préoccupée par eux. Non, son problème principal, c'est la routine et les effets qu'elle a sur elle. Ses enfants devenus grands, elle se sent moins utile. Alors elle cherche à fuir le quotidien, à rendre sa vie moins ennuyeuse. Ainsi un jour, sur un pur coup de tête, elle glisse discrètement un objet à vendre dans son sac à main. Puis trouvant la sensation excitante, elle remet ça. Une fois. Puis deux... Puis avant qu'elle ne s'en rende compte, c'est devenu une véritable addiction, et elle devient kleptomane. Honteuse, mais incapable d'arrêter, elle n'ose en parler à qui que ce soit. Pas même à Caleb. Surtout pas à lui. Il faut dire qu'il semble lui aussi particulièrement nerveux. C'est ce qui l'inquiéte également. Depuis un certain temps, sans qu'elle ne puisse depuis quand exactement, il se comporte bien différent. Elle le sent très souvent sur les nerfs et irritable. Elle le surprend tourner en rond dans leur chambre, sans raison, mais le regard dans le vague. Il semble ne plut la voir. Ou alors il cherche un contact permanent avec elle pendant un instant puis s'écarte pour s'enfermer à nouveau. Elle ne le comprend plus. À multiple reprises, elle essaie de lui parler, mais elle le sent se braquer. Pourtant, à certains moments il semble être le même... S'agit-il alors uniquement d'une crise de la quarantaine ? Non, elle n'y croit pas. Peut-être sont-ce toutes ces histoires sordides qui lui font perdre la tête. Elle sait qu'il se promène souvent pas loin, à la recherche d'indices... Mais elle, elle ne sait plus. Elle a du mal à croire qu'un psychopathe soit à l'origine de tout cela. Certains indices semblent trop louches. Rêveuse comme elle est, elle se fait peur à imaginer qu'un être invisible soit le coupable. Elle n'est pas sûre qu'il s'agisse de vampires, l'hypothèse la rend perplexe... Mais elle a tendance à croire, avec toutes les incohérences retenues sur les différents crimes, qu'une force qui ne soit pas humaine (du moins totalement) soit l'auteur de ces crimes atroces. De là à soupçonner ses voisins ? Peut-être pas. Mais elle est terriblement inquiète pour les membres de sa famille qu'elle chérit plus que tout au monde. Il faut dire que les rêves qu'elle a dernièrement n'arrangent rien...



Derrière l'écran

PRENOM/PSEUDO : Nokomis PAYS : France COMMENT AS-TU CONNU RUTH ? La pub qu'il y avait sur Bazzart ^^ AVATAR : Kate Beckinsale CODE DU RÈGLEMENT : UN DERNIER MOT ? J'ai complètement adhéré à l'esprit de ce forum ! Et c'est pas souvent ^^ Je n'aime pas vraiment Twilight et les sujets habituels des forums mais je trouve que celui-ci est vraiment très bien géré, et les personnages sont géniaux !! Le contexte est bien, et j'avoue adorer le fait que des personnages "jeunes" ne soient pas forcément au centre de l'action comme c'est souvent le cas. Le fait que ça peut être un personnage de n'importe quel âge, avec des avatars qu'on ne voit pas souvent (Anthony Hopkins quoi !), j'ai juste trouvé ça génial. Et puis les personnages sont vraiment bien développés, complètement renfermés sur leur petite ville et tous plus ou moins timbrés. J'adore. (Bon bon, je sais c'était censé être QUELQUES mots. Mais j'ai pas pu m'empêcher faire tout un éloge xD Je devais le sortir quelque part)