Nala Jane Lancaster


CARACTÈRE
Maligne
Maniaque
Attachante
Déséquilibrée
Sociable
Susceptible
Amusante
Menteuse
Enthousiaste
Névrosée
ID
27 ans
Américaine
Infirmière de nuit
Célibataire
Vampire depuis deux ans



Paroles de commères

Chrissie Moore ▬ Ancienne camarade de lycée
« Nala qui ? Ah, vous parlez de Casper. C'était comme ça qu'on l'appelait, au lycée. Avec le recul, ce n'est pas forcément très glorieux, mais il faut dire que cette fille n'avait pas grand chose pour elle. Elle avait pas mal de kilos en trop, et un physique dans l'ensemble plutôt ingrat. Elle passait son temps à raser les murs, comme si elle avait se fondre dans le décor. En plus de tout ça, elle avait des genres de TOCs, une phobie des germes ou je ne sais quoi. Forcément, ça ne l'a pas aidé. Même si on se moquait pas mal d'elle, elle nous faisait un peu pitié, au fond. Que voulez-vous, les adolescents sont cruels. Il faut croire qu'elle a bien changé, pas seulement physiquement, mais elle a également semblé avoir gagné en assurance. Je vous avoue que lorsqu'elle est revenue à Salem après ses études, je ne l'ai tout simplement pas reconnue. Je l'ai croisée à plusieurs reprises en ville, et bizarrement elle ne m'a pas plus regardée que si j'avais été une totale inconnue. Certaines personnes sont vraiment rancunières... »

James Hoover ▬ Collègue
« Je connais Nala depuis près de cinq ans. Elle était déjà infirmière, et elle m'a beaucoup aidé durant mon internat. On ne peut pas dire que nous sommes intimes, mais elle m'a toujours paru être une fille droite. La pauvre doit vivre avec de sérieux troubles obsessionnels du comportement, et je l'admire de parvenir à bien faire son travail malgré tout. Néanmoins, on ne peut nier qu'elle est étrange. Il y a deux ans, elle a décidé d'un coup de travailler exclusivement la nuit. Ceci dit, personne ne s'en est plaint, ça rendait service à beaucoup de monde. Mais admettez tout de même que c'est surprenant. Je ne l'ai dit à personne, mais à plusieurs reprises je l'ai surprise à parler toute seule, comme si elle avait eu un interlocuteur invisible. Ceci dit, du moment qu'elle fait bien son travail, je ne m'en plains pas. Après tout, personne n'est parfait. »

Lillian Bergson ▬ Ancienne voisine, paroissienne active et commère réputée
« J'ai vu cette enfant grandir. Je me souviens de la gamine qui frappait à ma porte pour me vendre des chocolats, puis de l'adolescente qui gardait mes enfants. J'étais persuadée qu'elle ferait son chemin tant elle me semblait avoir de mérite, malgré qu'elle soit née hors-mariage. Elle était si dévouée, si ordonnée, si charmante et discrète. Laissez-moi vous dire qu'elle a bien changé. Pour commencer, elle ne va plus à la messe depuis un bon moment, et ne participe plus à aucune activité de bienfaisance, comme c'était le cas avant. Est-ce à cause de la mort de sa mère ? Quoiqu'il en soit, elle doit avoir de bien mauvaises fréquentations. À chaque fois que je l'ai croisée, elle m'a poliment saluée, mais ses belles manières ne me leurrent pas. En plus de tout ça, il semblerait qu'elle ne sorte plus que la nuit. Je la soupçonne de collectionner les amants. Ah, quel gâchis, elle qui semblait si prometteuse ! »

Aidan Gray ▬ Ex petit ami
« Je suis sorti avec Nala durant quelques mois. Cette fille me plaisait énormément. Je la trouvait originale et intéressante. À ce moment là, ses petites bizarreries me paraissaient adorables. Je n'avais aucune idée de ce que ça impliquait au quotidien. Bientôt le jour est arrivé où je n'ai plus supporté d'être avec une fille qui sentait sans cesse le désinfectant et vivait dans un environnement aseptisé. Lorsque je l'ai quittée, sa réaction a été de me mettre son poing dans la figure. Je l'ai recroisée récemment, et elle m'a parue... différente, sans que je puisse expliquer pourquoi. Elle était aimable, mais lorsqu'elle m'a regardé, j'ai eu l'impression d'être un hamburger sur une assiette de frites. Depuis, j'évite de la croiser. »

Chloe Wright ▬ Ancienne amie
« Cette fille est complètement folle ! Depuis des années que je la connais, j'avoue ne m'en être jamais douté. Nous étions même de bonnes amies autrefois et j'ai toujours accepté ses petites manies. Depuis pas mal de temps, je la trouvais plus étrange encore, plus distante, mais il y a un an, alors que je venais la voir à son travail, je l'ai surprise parlant toute seule durant au moins dix minutes, comme si elle avait une intense conversation avec un fantôme, ou un homme invisible. Il faudrait vraiment l'enfermer. Depuis je me suis éloignée d'elle, il est hors de question que je perde mon temps avec une malade pareille. »

Tell me more, tell me more ♫


Je suis née et j'ai grandi à Salem. Il me semble n'avoir jamais quitté cette ville plus de quelques semaines, à l'exception de mes études, que j'ai faites à Boston. Ma mère est arrivée en ville alors qu'elle était enceinte de moi. Elle racontait que son mari était mort dans un accident de voiture, mais personne ne s'y trompait. Tout le monde savait que cet enfant avait été conçu hors-mariage. Ceci aurait pu me valoir de nombreux ennuis auprès de certains conservateurs de la ville, si ma mère n'avait pas été une active paroissienne. Elle était toujours traitée avec une certaine distance, et on refusait souvent d'être intime avec elle. Mais elle était intégrée, et pour elle, c'était ce qui comptait le plus. Elle ne me parlait jamais de mon père. À mes questions, elle ne répondait que de manière vague, espérant que je me lasserais. Ce ne fus pas le cas, mais je compris qu'il était inutile de tenter de lui en parler, au risque de la mettre dans une colère noire. Mes rapports avec elle n'ont jamais été simples, et je souffrais de plus de l'absence de figure paternelle. J'ignore si tout ceci en fut la cause, mais dès mon plus jeune âge, je me distinguais par ma grande timidité. Jamais je n'allais vers les autres, et pourtant, je désirais plus que tout être appréciée. Ma mère m'inculqua de fortes valeurs religieuses, auxquelles me pliais plus par contrainte que par réelle croyance. Toute mon enfance j'ai eu le sentiment d'essayer sans cesse de faire plaisir à ceux qui m'entouraient, sans réellement savoir pourquoi. Malgré tout, je parvenais à m'en sortir, que ce soit chez moi où à l'école. Jusqu'à ce jour tragique où l'un de mes camarades de classe me fit tomber dans la boue. J'en fus entièrement recouverte. J'ignore encore pourquoi, mais c'est à partir de là que me sont venues certaines manies, des pulsions. J'avais besoin de tout soit propre et parfaitement rangé. Ma mère en fut tout d'abord plutôt contente, avant que les choses n'empirent, et deviennent peu à peu insupportables. Mes instituteurs ne cessaient de s'en plaindre et moi-même ne parvenais plus à vivre correctement. J'ai vu toute une armée de psychiatres, chacun apportant une réponse différente. Leur parler ne m'a pas réellement aidée, au contraire. Devoir étaler mes problèmes existentiels face à des inconnus me terrifiait. J'ai été soulagée lorsque ma mère décida d'arrêter les frais, voyant que mon état ne s'améliorait pas.
Être adolescente est quelque chose de difficile et particulièrement douloureux. L'être avec des troubles du comportement a quelque chose d'incroyablement destructeur. Je savais être loin de celle que tout le monde apprécierait. Je n'étais pas extravertie, je n'étais pas vraiment jolie. J'avais quelques kilos en trop. Et on me croyait folle. Avoir une cible dessinée sur le front aurait eu exactement le même effet. Mes années lycée n'ont pas été les plus heureuses. J'avais en tout et pour tout, une amie. Le reste n'a été qu'un immense cauchemar. Je n'ai pas eu de petit ami, personne ne m'a invitée au bal de fin d'année. À l'époque, il me semblait que mon existence serait toujours un véritable enfer. Avec le recul, je me dis que ce n'étais en fait qu'un mauvais moment à passer, même si je n'en garde que peu de bons souvenirs. Et puis, lorsque je vois ce que sont devenus ceux qui prenaient plaisir à me tourmenter, je constate avec un certain plaisir qu'en comparaison, j'ai plutôt bien réussi. Et je suis immortelle. Aucun d'entre eux ne peux faire mieux.
Je voyais avec impatience le jour où je pourrai quitter Salem afin d'étudier. Mon rêve était d'entrer à l'université pour étudier la médecine. Malheureusement, le manque d'argent ne permettait pas à ma mère de me payer de telles études, et mes résultats n'étaient pas assez bons pour que j'obtienne une bourse. Je dut donc me rabattre sur une formation d'infirmière. J'ai changé durant ses années. J'ai voulu me prendre en main, et perdre du poids surtout. Le fait de m'éloigner de la ville où j'avais grandi me permit de prendre du recul et de l'assurance. Je ne comptais pas y retourner. J'avais même prévu de travailler dans un hôpital sur la côte Est. Mais j'appris que ma mère était malade, d'un cancer du sein. Je demandai donc mon affectation à Salem, une partie de moi le faisant à contre-coeur. Je n'avais jamais été proche de ma mère, et pourtant, c'était elle qui m'avait élevée. Je vécut avec elle durant un an, entre les chimiothérapies et les rémissions. Jusqu'au jour où elle ne répondit plus aux traitements. La voir mourir fut sans aucun doute ce que je vécus de pire. Et même aujourd'hui, deux ans après ma transformation, je ne peux y repenser sans ressentir quelque chose qui ressemble fortement à de la peine.
Après l'enterrement, j'ai dû vendre la maison, et m'installer dans un appartement. Les années qui suivirent se ressemblèrent. Mes névroses avaient augmenté, mais je parvenais malgré tout à avoir une vie normale, bien que ma vie amoureuse soit un véritable désastre.

J'avais vingt-sept ans lorsque ma vie changea à tout jamais. Je dois avouer que ma transformation ne m'a laissé aucun souvenir palpable. Je me rappelle un sentiment de peur, mais rien d'autre. Pas même le moment exact où c'est arrivé. Je sais simplement que je sortais de l'hôpital, la nuit. Bien sûr, j'avais entendu parler de ces meurtres, de ces rumeurs, mais sans vraiment y croire. Jusqu'à ce que je devienne l'une d'entre eux. Un vampire. Je n'ai rien vécu de tout ce dont on peut parler à la télévision ou au cinéma. J'ai même plutôt bien intégré ma nouvelle vie. J'ai évidemment dû apprendre à contrôler mes émotions, et mes pulsions. Il m'a fallu faire quelques ajustements. Mais je n'ai pas été torturée. Je n'ai jamais eu le sentiment d'être un monstre démoniaque. Du moins, c'est ce que consciemment, je croyais. Jusqu'à ce que je me mette à avoir des hallucinations. Que je le veuille ou non, une fracture s'est opérée, et souvent un double m'apparaît, qui me parle et me répond, mais qui n'existe pas vraiment. D'autres inconvénients sont venus s'y ajouter. Notamment ma difficulté à tuer. Par bonté d'âme ? Je suis un vampire, pas une sainte. Savez-vous le nombre de germes que peut recueillir un cadavre ? Beaucoup trop. Et bien que les bactéries en tout genre ne puissent plus me tuer, il semblerait que mes névroses soient toujours bien présentes. Tuer ne me dérange pas. Mais devoir toucher un cadavre m'est insupportable, et l'odeur me rend malade. Or, un vampire heureux est un vampire qui ne se fait pas attraper. Et je n'aime pas laisser mes déchets derrière moi. J'ai dû donc me constituer tout un équipement spécifiques, composé entre autres, de gants en plastique et de désinfectants en tout genre. Mais, pour plus de commodités, j'ai appris à ne pas tuer. Sans compter que la plupart de ma nourriture se situe à l'hôpital. J'ignorais en devenant infirmière qu'il s'agissait de la profession idéale pour un vampire. Une infirmière est pratiquement invisible. Personne ne fait réellement attention à mes allées et venues. De plus, qui soupçonnerait quelqu'un dont la profession est de sauver des vie ? Et connaissant les malades, je sais à merveille camoufler mes traces. Je traite toujours bien la nourriture. Je suis toujours polie avant d'utiliser l'hypnose, et je prends soin de désinfecter la plaie sur le cou de mes victimes. Je n'aime pas l'idée de laisser des germes sur la nourriture. Bien sûr, c'est loin d'être idéal. Avoir à manger à volonté est une bonne chose, mais sans l'attrait de la chasse, il faut admettre que cela perd tout son intérêt. Et j'aime jouer. Parfois, je l'admets, je me laisse emporter, et forcément, je finis presque à chaque fois par tuer, mais sans le faire exprès. Je suppose qu'en vieillissant je gagnerai en maîtrise. La vérité, c'est que j'aime être vampire. J'aime l'excitation que cela procure, bien que je sois devenue beaucoup plus émotive qu'avant. L'unique chose que je regrette et de ne plus voir le soleil. Mais je suppose que l'on doit pouvoir s'y habituer. Et la nuit sait être tellement belle.
Tout allait bien, jusqu'à quelques semaines auparavant, où j'ai ressenti une étonnante lassitude, en plus d'une immense solitude. J'ai finis par comprendre ce qui me manquait : avoir mon propre humain, celui que je pourrai amener partout et avec qui je pourrais jouer à la chasse. Quelqu'un à qui je raconterai mes petites contrariétés, avant de m'en nourrir pour me consoler. Et, comme pour la plupart de mes envies, cette idée devint rapidement une obsession, obsession qui subsiste encore aujourd'hui...

Derrière l'écran

PRENOM/PSEUDO : Snow ou Lily PAYS : France COMMENT AS-TU CONNU RUTH ? Sur Bazzart je crois AVATAR : Mia Wasikowska CODE DU REGLEMENT : REZOUSS IL EST PASSE PAR LA. UN DERNIER MOT ? Je suis en période de partiels, donc pas certaine de terminer ma fiche en une semaine. Je sais, s'inscrire sur un forum en ce moment, c'est pas bien. Mais ce n'est pas de ma faute, c'est ce forum, il est trop attirant