LES POLICIERS

**Straker**

LES POLICIERS

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Ah, ces chers policiers de Salem... Ils sont un peu comme les bergers, à essayer de rétablir l'ordre dans un troupeau paniqué et éparpillé. Ce n'est pas pour autant qu'ils y parviennent. Le commissariat est toujours en effusion bien qu'en apparence, il demeure toujours d'une tranquillité étrange. Dans les rues, ils se murmurent qu'ils craignent la nouvelle série de meurtres et accidents répétés qui n'ont cesse de faire trembler la ville. Pourtant n'est-ce pas leur métier de stopper tout ça ? Seraient-ils tous des poules mouillées ? Parmi eux, Oakley Johnson. Un flic qui a derrière lui des années de métier mais également de longue solitude. Plus personne ne veut de lui comme équipier, allez savoir pourquoi ! Peut-être parce qu'il passe son temps à ronchonner et à faire la tête ? Ou bien est-ce parce qu'il se murmure qu'il ne supporterait pas le noir ? Finalement, il n'est peut-être pas si bon que ça ce policier... Et que dire d'Isaiah Brown ? Ce stagiaire fraichement employé mais qui fait déjà des émules. Dès son arrivée, il a imposé sa forte personnalité et ses choix. Maintenant, il travaille de nuit avec un vieux collègue qui radote plus qu'il ne surveille. Peu de personnes l'apprécient au sein du commissariat mais il semble que personne ne souhaite ou n'est dans la capacité de l'évincer. Au sein de Salem, c'est plus divisé. Certains habitants sont envoutés par le charme et l'avenance de cet homme, d'autres exècrent sa suffisance et sa prétention débordante. Quoiqu'il en soit, rien n'est tranquille dans les rues de Salem et tout ce qu'on souhaite, c'est que ces joyeux policiers ne cèdent pas non plus à la flemmardise...

**Straker**

OAKLEY JOHNSON

Chacun son histoire

Dès sa naissance au mois d'octobre, Oakley était lié à Salem. En effet dans cette petite ville, encore quelques générations perdurent et à sa naissance il y en avait encore trois de sa propre famille. Les Johnson était reconnus pour être policiers de père en fils et d'être une des familles les plus appréciées. Demeurant fils unique, il a très tôt développé le besoin et le savoir d'être seul. Certes, il ne manquait pas de sociabilité mais qui peut réellement se vanter de ne pas s'ennuyer dans une ville où déjà il ne se passait pas grand-chose même à la vieille époque ? Oakley était déjà très intelligent et plutôt perspicace pour son âge, ce qui lui a valu d'être en avance dans ses études.

Il entra dans la police sous le commandent de son père à l'âge de 20 ans tout rond. D'abord fougueux et dispersé, il apprit très vite à se canaliser et à faire fructifier son côté méthodique. Cette réussite professionnelle attirait forcément les convoitises. Suite à un coup de foudre avec une journaliste de la côte ouest qui était venue pour un reportage de quelques jours, ils se marièrent au bout de quelques mois seulement et convolèrent comme tous les couples, voyageant jusqu'à l'Australie. Ce fut d'ailleurs le seul voyage qu'il ait exécuté de toute sa vie. Malheureusement à l'âge de 26 ans, après 5 ans de pur bonheur et d'épanouissement personnel, sa femme décéda d'une maladie plutôt rare. En effet qu'on se le dise, le climat dans le Maine est spécial et quand on venait du soleil californien, on s'habituait très peu. Sa femme succomba donc à une pneumonie qu'elle contracta très vite, comme si on avait décidé de lui retirer son bonheur en un coup de vent.

Depuis Oakley est demeuré seul. Il s'est renfermé dans son travail et est devenu aujourd'hui le policier bougon et froid que tout le monde connait et redoute. Cependant, personne n'a oublié ses gloires passées ainsi que celles de son paternel et si on lui accorde quelques défauts, ils sont vite effacés par son efficacité éternelle et sa dévotion à Salem, pourtant responsable infortunée de la mort de l'amour de sa vie.

Langues de vipères

Mrs Bones, voisine désespérée.

« Nous avons beau frôler le même âge, j'ai bien peur que le cas de Mr Johnson soit bien plus désespéré. Comment se fait-il qu'un policier de renom demeure aussi seul ? A l'heure où l'on doit songer à fonder une famille -et je peux vous en dire sur l'horloge biologique moi-, il demeure célibataire endurci. J'ai cru comprendre que sa carrière battait de l'aile non ? En même temps, quand on choisit un tel métier, il faut s'attendre un jour ou l'autre à ce que la chance tourne. Moi j'ai toujours craint qu'un criminel en soif de vengeance vienne faire sa tuerie à ma porte plutôt qu'à la sienne. Ce n'est pas de tout repos de vivre à côté d'un tel homme ! D'autant plus qu'il n'est pas si parfait que ça... J'ai cru m'apercevoir que lui et la nuit ne sont pas des compagnons de bonne fortune... Vous ne trouvez pas ça drôle vous un policier qui pourrait avoir peur du noir ? »

Kenneth Mills, collègue enthousiaste.

« J'ai longtemps travaillé avec Oakley. Nous étions coéquipiers à l'époque où nous n'étions que des débutants. Avant, c'était plutôt calme à Salem. Je nous rappelle, à l'affut du moindre coup de fil qui nous sortirait de ce bureau oppressant. Déjà à ce temps-là, il n'était pas un homme très bavard. Assez froid, il n'était pas porté dans tous les cœurs mais il faut se rendre à l'évidence, sitôt qu'on travaille avec lui: Oakley est un sacré flic. Efficace, il n'hésite pas à foncer dans le tas dès qu'il en a l'intuition. Je peux vous dire que j'avais du mal à le suivre. Sa jeune fougue me valut plusieurs blessures mais je ne regrette pas d'avoir travaillé avec cette homme. Ces derniers temps, il se renferme de plus en plus. Il ne faut pas croire qu'il n'aime pas les autres pourquoi serait-il flic sinon ? Mais j'ai toujours perçu en mon équipier ce besoin irrépressible de faire ses preuves par lui-même. Souvent solitaire, il a cette tendance à vous cacher des chose parce qu'il préfèrera agir seul. Aujourd'hui, nous ne travaillons plus ensemble et j'ai entendu dire que personne ne veut s'allier avec lui. Je suis certain qu'il travaille en solo sur une affaire: pourquoi pas cette fameuse histoire fumeuse de vampire ? Encore une œuvre de dégénérés. Que personne ne le plaigne, je l'entends déjà d'ici: ça l'enchante au plus haut point ! »

Dans un nid de serpents

Isaiah Brown feat Joseph Gordon-Levitt.
Entre eux, c'est la guerre. Oakley, flic peu apprécié mais efficace, ne supporte pas l'idée que l'on ait fait entré un tel homme dans la police ! Il n'est pas dupe: Isaiah n'est qu'un ramassis d'hypocrisie, de manipulation et de secrets ! Il met tout en oeuvre pour l'éloigner de son commissariat mais il semble qu'Isaiah trouve toujours la combine pour demeurer là où est sa place. Heureusement, ils ne se croisent pas souvent. Brown étant de nuit pour sa survie secrète en tant que vampire vous l'aurez compris et Johnson préférant la journée puisqu'il a une crainte démesurée de tout ce qui touche à la nuit et ses mystères. Mais cet imprévu ne décourage pas les deux hommes: le combat est lancé. Qui éliminera l'autre de la course en premier ?

Andreas Wade feat Luke Grimes.
Posons la situation. Oakley enquête en secret sur ses rumeurs sordides de vampires et Andreas est certainement le visiteur le plus régulier du cimetière, vous voyez ? Pour Oakley, il n'en fallait pas plus pour soupçonner l'implication de ce garçon dans cette histoire. D'autant plus qu'on raconte dans son dos qu'il serait déjà responsable d'un meurtre ! Incarnation du criminel parfait, il s'est mis en tête de le poursuivre et de découvrir ce qu'il cache. Cependant, Andreas n'a rien à se reprocher pour une fois mais il s'en amuse et dissémine parfois de fausses pistes pour mener Oakley jusqu'à lui. Un petit jeu malsain dont lui seul a conscience mais ne verrait-il pas en ce policier bougon et acharné, une figure paternelle, voire amicale ? Peut-être la seule présence qui lui est agréable en ce moment précis.

mémo crédits : aquatilitis, vanishingclouds

**Straker**

ISAIAH BROWN

Chacun son histoire

Isaiah est né le jour de l'hiver, un certain 21 Décembre, dans la grande métropole de New York. Issu d'une famille plutôt modeste, il n'a jamais eu à se plaindre de sa vie de famille. Sa mère Michelle gagnait plutôt bien sa vie en tant que fleuriste renommée d'un district de New York et son père Bill était souvent parti aux quatre coins de l'état en tant que conférencier scientifique. Il grandit aux côtés de deux grandes soeurs qui ne manquaient pas de le bousculer, de le taquiner mais avant tout de le chérir. Bref, Isaiah eut une enfance plutôt normale et il était un enfant bien dans ses baskets. Les ennuis commencèrent à l'adolescence. Crise oblige, il devint le jeune homme que tout le monde exècre, l'insolent que les professeurs punissent et le délinquant que l'on trouve à taguer les murs de messages obscènes. Son père n'était pas assez souvent là pour se rendre compte que la famille se désintégrait lentement. Gérer seule un tel adolescent revenait à tendre le bâton pour se faire battre.

Puis à 17 ans, Isaiah claqua la porte. Il plaqua les études, fourra dans un grand sac militaire toutes les affaires qu'il possédait puis il quitta mère et sœurs, non sans avoir pris le soin de leur dire au revoir. La grande vie entouré de cette foule active, ça n'était définitivement pas pour lui. Il roula de bus en bus, parfois conduit par un étranger, jusqu'à atterrir jusqu'à Salem. Déjà à cette époque, elle faisait des émules par les légendes qu'on y connaissait mais également pour son côté commérage qui ne manquait à personne. D'abord, il trouva hébergement jusqu'à ce qu'il puisse se trouver lui-même un logement, voguant de petit job en petit job. Apprécié de beaucoup de part sa serviabilité, il commençait pourtant à développer cet opportunisme arrogant qui dérangea pas mal d'habitants qui n'aimaient pas être bousculés dans leur petit quotidien.

Aujourd'hui, et ce depuis une année, Isaiah est devenu un vampire. Lui, carthésien, il n'avait pas cru à ces histoires sordides de vampires ou d'autres bêtes sanguinaires. Et pourtant, il aurait du se méfier... Son côté sombre a pris le dessus sur l'autrefois gentillesse qui le caractérisait. Il s'éloigne de tout le monde mais garde cette aura de bonne tête qui plait. Straker en joue et l'a demandé d'infiltrer la police à son compte, afin de mieux brouiller les pistes. Larbin mais maitre parfait du jeu, Isaiah s'exécute sans broncher. Pourra-t-il longtemps tenir cette cadence du double jeu ?

Langues de vipères

Kenneth Mills, policier soupçonneux.

« Ce type c'est un naze, qu'on se le tienne pour dit. Y'a pas longtemps, quelque semaines à peine je crois, on l'a pris comme un stagiaire de nuit au sein du commissariat. Sans blague, depuis quand on prend de tels incompétents comme stagiaire ? D'ailleurs, il parait qu'il a été pistonné mais je n'ai toujours aucune idée du responsable à croire qu'il a décroché le job tout seul. Quoiqu'il en soit, il n'a rien à faire ici. Il n'est jamais là la journée, il ne passe jamais. Il se contente de se pointer le soir pour aller faire sa ronde en compagnie d'un autre collègue, assez bavard. Il passe son temps à raconter à Brown ce qui se passe en ville bien plus que de réellement patrouiller. Moi à sa place, je fermerai ma bouche. Ce type est louche, je suis sûr qu'il a des choses à se reprocher quelque part. Il joue double-jeu. J'ai vérifié son casier qui est vierge mais cette arrogance et ce sourire supérieur toujours figé sur ce visage poupon, ça m'agace. A croire qu'il a le dessus sur nous ! Il n'est pas tout blanc et je ferai tout pour qu'il déguerpisse de ce lieu de justice et de respect aussi vite que je suis devenu chauve ! »

Mrs Vang, commerçante naïve et envoutée de Salem.

« Oh Mr Brown ! C'est une crème cet homme. Il est bourré de charme et toujours souriant. Je ne le croise pas souvent. Il vient parfois faire des emplettes chez moi mais toujours la nuit passée. J'ai cru comprendre qu'il venait d'être pris dans la police et lors de sa ronde, il ne manque jamais de venir me voir, avec quelques fleurs et une gentillesse à toute épreuve. Moi en échange, je lui offre quelques informations: je dois lui rapporter tout ce qui se dit sur mes commerçant voisins Straker et Barlow. Ceux-là je ne les apprécie pas, je ne leur ai même jamais adressé la parole, ils font froid dans le dos ! Et je suis certaine qu'il en est de même pour Mr Brown, il cherche certainement à faire fermer leur commerce... Mon mari le déteste en revanche. Je sais pas, il se contente toujours de soupirer en crachant d'une voix mauvaise: "C'est un monstre dans un peau blaffarde de bébé ce type, il se sert de vous toutes." Certes Isaiah n'est pas un exemple de matité mais peut-on s'en plaindre quand on vit dans une ville telle que Salem ? Il est jaloux voilà tout, jaloux qu'un homme autre que lui ne s'intéresse à moi. Ce policier sera toujours la bienvenue chez moi et ce, pour ma sécurité. »

Dans un nid de serpents

Oakley Johnson feat Heath Ledger.
Entre eux, c'est la guerre. Oakley, flic peu apprécié mais efficace, ne supporte pas l'idée que l'on ait fait entré un tel homme dans la police ! Il n'est pas dupe: Isaiah n'est qu'un ramassis d'hypocrisie, de manipulation et de secrets ! Il met tout en oeuvre pour l'éloigner de son commissariat mais il semble qu'Isaiah trouve toujours la combine pour demeurer là où est sa place. Heureusement, ils ne se croisent pas souvent. Brown étant de nuit pour sa survie secrète en tant que vampire vous l'aurez compris et Johnson préférant la journée puisqu'il a une crainte démesurée de tout ce qui touche à la nuit et ses mystères. Mais cet imprévu ne décourage pas les deux hommes: le combat est lancé. Qui éliminera l'autre de la course en premier ?

Caleb Monroe feat Robert Downey Jr.
Ne pas croire que partager la même condition revient à s'allier dans tous les cas... Caleb et Isaiah, vampires, l'illustrent parfaitement. Alors que l'un a infiltré les rangs les plus sains et purs en rôle de pasteur presque parfait, l'autre a infiltré ceux de la justice. On pourrait croire que cette puissance momentanée les ait poussé à partager leurs informations et à allier leurs forces mais que nenni. A Salem, même les créatures traquées arrivent à se tirer dans les pattes, ou plutôt dans les crocs ! Ils ne se supportent pas et si leurs apparitions publiques sont ponctués de regards condescendants, dans l'ombre, ils sont capable de devenir de vrais bêtes et d'en venir aux mains. Dans le pays des proies, chaque prédateur est un rival. Ils sont pourtant obligés de faire avec, suspicion oblige. Mais reste à savoir s'ils parviendront à cohabiter encore longtemps ces deux-là...

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