RUTH a bien malheureusement sombré. Si vous voulez vous amuser, incarner un personnage déjanté (peut être un peu moins dark que sur ruth mais tout aussi fou ), je vous conseille ce forum > http://impassedudejante.forumgratuit.fr/ Non seulement vous m'y retrouverez, héhé quel privilège, mais en plus, il est actif, amusant et complètement loufoque. A bientôt. C'était Sadie McMurphy à l'appareil, ce message s'autodétruira dans 3...2...1 seconde.
Running Up That Hill
RUTH a bien malheureusement sombré. Si vous voulez vous amuser, incarner un personnage déjanté (peut être un peu moins dark que sur ruth mais tout aussi fou ), je vous conseille ce forum > http://impassedudejante.forumgratuit.fr/ Non seulement vous m'y retrouverez, héhé quel privilège, mais en plus, il est actif, amusant et complètement loufoque. A bientôt. C'était Sadie McMurphy à l'appareil, ce message s'autodétruira dans 3...2...1 seconde.
Running Up That Hill
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SHOW ME YOUR TEETH Arrivée à Salem : depuis le jour de ma naissance et au rythme où vont les choses jusqu'au jour de ma mort ... Votre avis sur les évènements ?: Adresse:
Sujet: Dylan ╬ I'm just a Holy fool, oh baby he's so cruel, but I'm still in love with Judas, baby. Mer 11 Mai - 21:45
Dylan Elisabeth Rosenwood
Paroles de commères
Andrea Johanson ▬ Sa sœur cadette
«Avez-vous la moindre idée de ce que c’est que de vivre dans l’ombre de quelqu’un ? Je vis dans l’ombre de Dylan depuis le jour de ma naissance. Il ne se passe pas un jour sans qu’on me demande comment va ma sœur et quand elle va ENFIN décider à se reproduire pour emplir le monde de joie en enfantant de jolie petits mini-elle. Cette grosse bande d’hypocrite puant. Ils la détestent tous surement autant qu’elle les détestent. Ils se feront un plaisir de la descendre dés qu’elle commettra une erreur. Et ca arrivera un jour. Mais bon, pour le moment Miss parfaite réussit tout ce qu’elle entreprend. Mes parents sont si fière d’elle, c’est tellement valorisant de parler leurs petit trésor lors des repas avec tout ces bouseux qui nous servent de voisin. Dylan c’est un peu la pire chose qui me sois jamais arrivée et excuser moi du peu, j’habite à Salem… dans le Maine, c’est déjà un peu l’enfer ! Mais bon, vous savez, il parait qu’il existe une loi de la nature ou une merde du genre qui vous oblige à aimer les gens de votre famille… Je n’ai pas le choix. Madame Rosenwood adore venir se pavaner au bras de son mari si important, au volant de sa si jolie voiture, et parler de son métier si passionnant. Foutaise. Tout ca c’est de la comédie. Elle cache bien son jeu, je sais qu’elle déteste cette vie là. Que sa seule envie c’est de se casser de ce bled pourris, loin de son loseur de mari et de son petit quotidien bien rangé. Elle ne le fera jamais, elle se soucis beaucoup trop de ce que les gens pensent d’elle. Et dieu sais qu’elle est sensible à son image. Elle aime tout contrôler, tout savoir. Dylan est le genre de fille qui classe ses CD par ordre alphabétique et qui exige que tout le monde fasse pareil. Elle a toujours été douée pour la manipulation. Il n’y a qu’a voir la fameuse histoire qui a faillit lui couter cher , ce petit « incident » que mes parents ont bien vite fait d’oublié. Demandez donc à Anita Greenshaw si elle se souvient de ma sœur. Je vous promets que vous ne serez-pas déçu du voyage. Enfin, si elle arrive à vous parler. Après sa chute dans les escaliers, elle a un peu perdu ses facultés. C’est ce qui arrive quand ont tombe violemment sur la tête. Évidement, c’était un accident… du moins c’est ce qu’ils disent. Car ce que mes parents ne vous dirons jamais, c’est que Dylan est très loin d’être une tendre. Je me souviens des violentes disputes avec, sur tout et n’importe quoi, lorsqu’elle habitait encore à la maison, je n’ai jamais entendu personne avec un vocabulaire aussi imaginatif. Ils ont la mémoire courte, mais pas moi. Je peux presque les entendre crier encore. « Où à tu trouver cet alcool ? C’est de l’herbe que j’ai trouvé dans ton tiroir à chaussette ? Où est ta bague de pureté ? Est-ce que tu as poussé Anita dans cet escalier ? ». Ça me manque un peu parfois. La vie était beaucoup moins monotone dans cette baraque quand elle était encore là. Au moins, il y avait de l’animation.»
Thomas Rosenwood ▬ Son mari
« Je n’ai jamais pensé que je me marierai un jour. C’est un peu arrivé par hasard. Quand ont a commencé à sortir ensemble, je n’avais aucune idée que c’est elle que je finirais par épouser. Je veux dire, c’était sympa hein. Mais j’ai toujours pensé qu’on était un cliché ambulant. Le quaterback et la reine de promo ? C’était jouer d’avance. Pourtant c’était sincère. Et puis sans vraiment s’en rendre compte on se laisse entrainer, on perd sa virginité le soir du bal de promo, on se fiance dés la fin de l’université et on ne se réveille qu’au moment où l’ont lui dit oui devant toute la ville éblouie par votre magnifique histoire d’amour. Est-ce que je regrette d’avoir épousé mon premier amour ? Pas forcément. Est-ce que j’ai l’impression d’avoir ruiné ma jeunesse ? Oui. Dylan est une chic fille, je pense que j’ai était amoureux d’elle pendant longtemps, je l’aime encore je crois. Mais quand à 25 ans on a passé « les plus belles années de sa vie » avec la même personne, on se rend compte qu’on aurait pu vivre d’autres choses peut-être. C’est peut-être pour ça que j’ai merdé. Cette gamine était à peine majeure, mais elle était jolie et entreprenante. Et moi j’ai plongé, j’ai été con et pas qu’une fois, j’ai été tellement con que je suis tombé amoureux d’une autre. Dylan est loin d’être idiote malgré tout ce qu’elle peut essayer de faire croire. J’ai vécu avec elle, je connais son putain de caractère. Je la connais et je sais qu’elle est au courant depuis longtemps. J’ai la certitude qu’elle prépare quelque chose. Dylan c’est une teigne, une vraie de vraie. Quand elle veut quelque chose, elle est prête à tout pour l’avoir, même au pire. Je sais que je ne devrais pas parler d’Anita, mais… on sait tous ici que ce n’était pas un accident pas vrai ? Je me demande juste si elle osera me quitter et entacher sa précieuse réputation.
Viviane Piers ▬ Sa voisine curieuse
« La petite Johanson, je la connais depuis sa naissance, enfin maintenant c’est Mme Rosenwood. Ça grandit tellement vite. C’est une gentille jeune fille, vous savez. Pourtant… je ne sais pas si je devrais vous dire ça… mais… je l’ai toujours trouvé un peu… bizarre, c’est dit sans méchanceté bien sûr. Je me suis toujours demandé si ses parents n’avaient pas fondé un peu trop d’espoir sur elle. Il faut dire qu’a 8 ans elle était Little Miss Maine vous vous rendez compte, une gamine de son âge, c’est un peu malsain vous ne trouvez pas ? Quand je m’asseyais dans mon fauteuil à côté de la fenêtre avec mon chat Twinky , paix à son âme, sur les genoux , je l’observais jouer avec les autres fillettes du quartier. Il fallait toujours qu’elle soit le centre de l’attention à jouer les petits chefs. Non, je pense simplement que ses parents ont semé commence à pousser. D’ailleurs, sa petite sœur file un mauvais coton, ce qu’elle peut-être vulgaire cette enfant. Pour en revenir à Dylan, d’ailleurs ce prénom Dylan c’est un prénom de garçon c’est une honte que le gouvernement laisse les parents appeler les enfants comme bons leurs chante, comme cette horrible femme pleine de tatouage, Angelina quelque chose. Tout ça, c’est la faute des démocrates, ils font courir le pays à leurs pertes. D’ailleurs, je me demande si Dylan n’est pas une sympathisante communiste… vous savez les travailleurs sociaux, ils pensent pouvoir enrayer la misère, ça m’étonnerait pas tiens. Et puis vous savez la dernière rumeur que j’ai entendue à son sujet ? Son mari la tromperait avec la fille McAllen, résultat, elle se serait rabattu sur la boisson et sur les pilliers de comptoir si vous voyez ce que je veux dire. C’est malheureux pas vrai, un si joli bout de fille. Enfin c’est Betsy qui m’a raconté ça. On ne peut pas vraiment la croire, elle est alcoolique vous savez depuis que son mari est mort. Vous n’étiez pas au courant ? Oui c’était vraiment horrible…
Asher « Ash’ » Weir ▬ Amant depuis deux ans.
« Quand je suis arrivé dans ce bled, vous pouvez me croire ce n’était certainement pas pour rencontrer une fille, enfin, si j’arrivais à tirer mon coup de temps en temps c’était pas mal non plus. Mais jamais je me serais attendu à ça. Moi je cherchais du boulot ; mon cousin Daryl avait entendu parler d’un chantier dans le coin où je pourrais peut-être me greffer. C’est ce que je fais, je vivote de boulot en boulot. Une vraie vie de baroudeur, où de raté selon les versions. D’habitude quand je suis au bar, c’est plus pour me mettre à l’envers que pour draguer. Mais quand je l’ai vue assise seule, avec ses yeux rougis et son regard triste, qui s’envoyait des shooters de vodka comme si c’était du lait à la fraise, j’avoue que ça m’a intrigué. C’est elle qui a fait le premier pas. Je pense que ce soir là elle m’a choisi parce que j’avais l’air d’être le pire des losers et qu’elle avait besoin de ça, juste de s’envoyer en l’air avec le premier venu. J’ai eu de la chance que ça tombe sur moi je crois. Quand on le fait une fois, c’est une connerie, deux fois c’est du manque, trois fois ça commence à devenir sérieux. Et j’me suis pris aux jeux, de ses grands airs de madame. C’était fun, c’était interdit et ça lui faisait plaisir, de se venger de son connard de mari. Elle m’a même trouvé un travail et un appart en ville grâce à son métier. Faut croire que voir des cassos’ toute la journée la dérange pas, puisqu’elle habite quasiment chez moi quand son mari est en voyage d’affaire. On essaye d’être discret pour éviter que ça jase dans cette ville de vieilles harpies. Et puis, elle ne veut pas quitter son loser de mari, rien que l’idée qu’elle puisse encore dormir à côté de lui me rend malade. Mais elle s'y accroche, encore et encore. Quitte à en souffrir. Je pense qu'elle a trop peur de le quitter, de ce que les gens vont dire. Alors parfois on divague, en se disant que se serait si facile si lui et sa pouffiasse n’était plus là. Tellement plus simple. Je crois que quelque part elle a réussit à me convaincre que c'était solution. Et si il faut qu'ont les butent pour en arriver là, on le fera.
Tell me more, tell me more ♫
Notre Père, qui êtes aux cieux ; Que votre nom soit sanctifié ; Que votre règne arrive ; Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laissez pas succomber à la tentation. Mais délivrez-nous du mal. Ainsi soit-il.
« Amen. »
Dylan ouvrit les yeux et inspira une bouffée d’air douloureuse. Merde. Pourquoi la messe devait-elle être le dimanche ? Quelle idée de mettre le jour du Seigneur le lendemain du samedi ? Jésus pouvait transformer l’eau en vin, il devait forcément connaitre la gueule de bois. Thomas écoutait le sermon avec passion, « Ne nous laissez pas succomber à la tentation. » surtout pas avec une gamine de 20 ans. Elle ricana et reçu un regard dédaigneux et plein de reproches de Mme Flaherty, ce cul béni dont le fils était un drogué notoire. Un regard plein de repentance plus tard, elle concentrait son attention sur Thomas et lui saisit la main. Dylan savait pertinemment qu’en tournant un peu la tête, elle pourrait voir cette pute de Rosie McAllen regarder son mari avec ses yeux de merlan frit. Qu’elle brûle en enfer. C’était pathétique. Le sourire de Dylan s’agrandit en plongeant ses yeux dans ceux pleins de haine de Rosie. « Il faut t’y faire ma grande, il couche avec toi, mais aux dernières nouvelles il est toujours mon mari. » Putain ce qu’elle pouvait haïr cette ville. Elle eut de nouveau la nausée due à l’alcool qu’elle avait absorbé la veille à l’arrière d’un vieux pick-up au milieu de nulle part, pour ne pas se faire prendre. Parfois, elle avait encore l’impression d’être une ado, surtout quand elle était avec Ash. Elle lui lança un regard transversal. Il était assis au fond de l’église, tout comme il devait avoir l’habitude de la faire à l’école, les pieds sur le banc de devant, il la salua d’un signe de tête avec un demi-sourire sur les lèvres. Elle lâcha inconsciemment la main de Thomas. « Délivrez-nous du mal. », c’est que le Seigneur a dit et elle savait bien il n’y avait qu’une seule manière de se délivrez du mal qui la rongeait. Pourtant elle ne voulait pas y songer.
๑۩۞۩๑
« Je t’ai vu à l’église ce matin. » sa voix la sortit de la semi-conscience dans laquelle elle avait sombré, au rythme de ses doigts qui traçaient des arabesques sur sa nuque. Elle poussa un soupir et ouvrit doucement les yeux pour capter son regard noisette. « Je sais. » Elle se releva et s’assit, s’adossant contre la tête de lit en bois. Elle jeta un coup d’œil sur le réveil numérique qui diffusait une lumière rougeâtre dans la petite chambre. 4h26 du matin. « Tu sais que je t’ai vu lui tenir la main Di. » Elle soupira encore et reporta son attention sur l’homme à ses côtés. Malgré la pénombre, elle pouvait quand même percevoir ses yeux perçants qui la scrutaient. Elle remonta un peu le drap sur elle avant de lui répondre. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise Ash ? C’est toujours mon mari. » Il ne pouvait pas comprendre, elle ne pensait pas que quiconque puisse comprendre. Elle s’était engagée entièrement dans sa relation avec Thomas. Une décennie complète de dévotion totale et absolue pour obtenir ce qu’elle pensait avoir : La vie parfaite. « Un putain de connard de mari qui te trompe. Putain Dylan quand est-ce que tu va enfin te décider à le quitter ? » Il s’était relevé à présent et c’était assis à sa hauteur. Il tira une cigarette du paquet qui était posé sur la table de nuit et lui en tendit une. Il n’attendait pas de réponse. Ils avaient déjà eu cette conversation tellement de fois. Ce qu’elle pouvait être têtu bordel. Il passa sa main sur son visage fatiguée, ses muscles secs se contractant sous la tension. Dylan connaissait son corps par cœur, le moindre tatouage, la moindre cicatrice, elle avait eu le temps de l’observer en 2 ans .2 ans. Comment avait-elle pu se laisser embarquer dans une histoire pareil ? Toute cette période de sa vie était floue, comme un rêve éveillé où la douleur l’aurait complètement anesthésié au point de la faire décrocher de la réalité qu’elle avait façonnée. Elle venait de découvrir que Thomas avait une maitresse. Parfois, elle se demandait encore où elle en serait aujourd’hui si elle n’avait pas trouver ce SMS. Bien sûr, elle savait bien qu’elle n’aurait pas du fouillé dans le portable de Thomas, que la peine lancinante qui lui lacérer le cœur depuis n’était pas une fin en soit, elle aurait pu oublier et continuer à vivre sa vie tranquillement. Elle aurait préféré être ignorante. Elle l’avait bien cherché. Mais elle ne pouvait pas lui pardonner. Elle était tellement en colère, tellement haineuse quand elle était rentrée dans ce bar. Elle voulait juste oublier, juste se venger. Il était là, en train de s’enfiler des bières les unes à la suite des autres. Elle avait bu tellement de vodka qu’elle tenait à peine debout quand elle l’avait abordé au bar. Son alliance dans la poche arrière de son jean, elle ne savait plus exactement ce qu’elle faisait. Il était arrivé en ville depuis quelque temps, elle l’avait déjà vu. Il avait l’air si insignifiant et elle avait tellement besoin de se sentir désirée. Cela n’avait pas pris longtemps pour qu’ils s’embrassent à l’arrière de sa vieille camionnette, pas plus longtemps pour qu’ils finissent au lit. Il avait bien vu, les photos d’elle et de Thomas sur les murs, il avait failli reculer, mais elle ne lui avait pas laissé le temps de réfléchir. Elle ne connaissait même pas son nom, pourtant ce n’était pas important à ce moment-là. Et la voilà maintenant à discuter de ses problèmes personnels avec lui. Putain. Qu’est-ce qu’il avait bien pu se passer pour qu’elle se laisse embobiner par ses airs de mauvais garçon ? « Tu l’aimes encore pas vrai ? » Dylan le regarda ébahi. Venait-il vraiment de lui poser cette question ? Elle mit quelques secondes à répondre. « Je ne sais pas Ash’ ». Elle évitait son regard, mais il fallait qu’il lui pose la question. Elle était mal à l’aise à présent. Dylan enroula le drap autour d’elle et se dirigea vers la salle de bain. Ce n’était pas une longue route vu la taille du minuscule appartement qu’il avait les moyens de louer. Il ne la suivit pas, se rallongeant sur le lit les bras croisés derrière la nuque, contemplant les fissures au plafond. Le bruit de la douche lui indiqua qu’elle se préparait à partir. Il poussa un grognement. Ce qu’elle pouvait être compliquée. Elle se morfondait sur son sort de femme trompée, mais se dépêcher de rentrer au foyer avant le levé du jour pour rejoindre son mari. Elle laissait Ash entrevoir un avenir avec elle, pour ensuite le briser en quelques instants. Elle était une contradiction à elle toute seule, mais elle était surtout cassée, en morceaux. Il ne savait pas s’il serait capable de faire quoi que ce soit pour arranger cela. Elle sortit de la salle de bain complètement habillé, ses cheveux mouillés collant contre son visage. « Tu veux faire quelque chose ce soir ? – Je ne pense pas Ash, Thomas sera surement là. » Elle n’osa pas le regarder dans les yeux. Et avait presque franchis la porte lorsqu’il l’interpella « Tu devras prendre une décision un jour ou l’autre tu sais ! ». Elle ne lui répondit pas et ferma la porte. Elle était certainement déjà loin lorsque le réveil qu’Ash venait de faire valser à travers la pièce s’éclata en morceaux contre le mur. Putain.
๑۩۞۩๑
« Dis-moi Mary, comment cela se passe à l’école ? »
La jeune fille ne devait pas avoir plus de 16 ans. 15 ans et 9 mois selon le dossier qui trainait sur le bureau de Dylan. Elle n’était pas bien grande, pas bien ne bavarde non plus. C’était toujours le cas avec les adolescents. Ils avaient tendance à se renfermer sur eux même comme des coquillages.
« Tu sais pourquoi l'école t’as envoyé ici Mary ? - À cause du problème avec les filles de ma classe. - Exactement, tu veux m’en parler ? »
La petite brune remua la tête négativement. Dylan n’en tirerait pas plus aujourd’hui. Elle nota un nouveau rendez-vous sur un bout de papier et libéra la jeune Mary. Ce n’était pas son rôle de faire ce genre de chose mais une petite ville comme Salem n’avait pas les moyens de payer un psychologue scolaire. Elle regarda l’heure sur l’horloge au dessus du bureau qu’on lui prêtait pour ses consultations ici. Ce bureau était inchangé depuis des années. Jusqu’à la carte du monde, où était encore présente l’U.R.S.S, sur le mur tout était identique. Elle avait quitté l’école depuis longtemps déjà, et pourtant elle se souvenait de chaque détail. Elle avait tout. Absolument tout. Elle était celle que toutes les jeunes filles voulaient être. La reine des abeilles au milieu de sa cour de butineuse, des ouvrières acharnées prêtes à tout pour un regard d’elle. Tout semblait si facile, parce qu’elle était jolie et que tout le monde l’appréciait. Sa vie était un film pour ado hollywoodien. Et elle était prête à tout pour préserver ça. Bien sûr, elle avait fait des erreurs. Ses relations avec ses parents étaient tendues, parce que comme tous les ados elle avait eu sa phase de rébellion, qui ne s’était jamais vraiment arrêtée depuis. Pas en public bien entendu. Non pour les autres, elle était et elle resterait Dylan Johanson, reine de la promo 2001-2002. Chez elle, les choses étaient différentes. Elle n’avait jamais était facile, toujours un peu capricieuse. Parce que dés son plus jeune âge ont l’avais élevée pour être l’excellence. Elle avait parfois la nausée en voyant ses jolies écharpes de ces horribles concours de beauté pour enfant qui trônait au milieu du salon de ses parents, en bonne place pour que tout le monde les remarques. Elle avait fait des bêtises, des erreurs de jeunesse. Elle n’était pas parfaite et cela la rendait dingue. Elle avait enfreins les propres règles qu’elle c’était fixé, en perdant sa virginité avec un loser de musicien quand elle avait 15 ans, en fumant de l’herbe avec Patty derrière le lycée entre les cours, en partant plusieurs jours dans des virées dont elle n’était même pas sûre de revenir. Ses parents ne savaient pas le quart de ce qu’elle avait bien pu faire et portaient déjà le fardeau de ses rares erreurs publiques comme une des plaies d’Égypte. Parfois, elle se sentait un peu comme un joli trophée que ses parents adoraient exposer, un trophée où aucune trace de doigt n’était permise. Elle avait fini par accepter, ce qu’on voulait d’elle. Et pendant des années elle avait joué ce jeu ne trouvant la satisfaction que dans la réalisation des objectifs qu’elle s’était fixés. Elle était sur le toit du monde. Et cela lui suffisait. Pourtant elle finissait toujours par tomber, toujours. Elle avait ses faiblesses, mais elle avait appris à les camoufler. À force d’être le centre d’attention, on apprend à manipuler les autres et sois même. La réussite était comme une drogue, l’échec la pire des ignominies. Et puis il y avait Thomas. Au lycée, Thomas était absolument fabuleux. Il était beau, sa famille était prestigieuse, il était gentil, intelligent et populaire. Dylan su qu’au moment même où il lui demanda de l’accompagner au bal de promo, l’erreur n’était plus permise. Pourtant elle avait failli tout ruiner. Parce qu’elle était colérique et qu’Anita Greenshaw était une garce.
Elle était dans ce même bureau lorsqu’on l’avait interrogé. Quand le shérif en uniforme était venu la voir en cours de biologie pour la conduire ici. Elle se souvenait encore des murmures sur son passage et des regards interloqués.
« La mère d’Anita est venue déposer une plainte au commissariat ce matin. Elle affirme que tu aurais poussé intentionnellement sa fille dans l’escalier qui mène au deuxième étage. »
« Anita, tu peux me croire tu va me le payer très cher. » Elle était hors d’elle, totalement hors d’elle. Comment cette grosse vache d’Anita avait-elle osé faire une chose pareille ? « Alors Johanson, ça fait quoi de se contenter des restes ! Ferme-la, ferme-la, tu m’entends. » Son sourire était pire que tout. Il était de notoriété publique qu’Anita Grenshaw était une saloperie. Une garce comme on en fait plus. Une sale gamine des quartiers pauvres qui ne savait rien faire d’autres que de colporter des rumeurs sur le compte de tout le monde, tout et n’importe quoi, vrai où non. Tout passait par Anita et sa harpie enragée de mère. Dylan et elle ne s’étaient jamais vraiment entendues. Comme toutes les ados en compétition pour la popularité. Cela n’avait jamais dégénéré. Jusqu'à ce que Dylan empiète sur le territoire d’Anita, et son territoire, c’était Thomas.
« Je ne vois pas de quoi Mme Grenshaw veut parler. Je veux dire Sheriff Landon, je ne traite pas Mme Grenshaw de menteuse, mais je n’ai rien à voir avec l’incident qui est arrivé à Anita » « Tu es fière de toi Johanson ? Tu as ce que tu voulais ? Mais je vais te dire une bonne chose, Thomas est avec toi uniquement par dépits parce que je n’ai pas voulu de lui ! - Ta bouche Grenshaw, tu ne sais même pas de quoi tu parles ! »
« Anita affirme qui tu l’as poussé dans l’escalier après une dispute, et que tu avais clairement l’intention de la tuer. - Nous sommes tous les enfants de dieux, pourquoi aurais-je fait une chose pareille ? »
« Qu’est-ce que tu crois Dylan ? Je me suis fait Thomas bien avant que tu n’aies même l’idée de sortir avec lui. - Tu MENS ! - Vraiment ? »
« Pourquoi Anita irait-elle inventer quelque chose comme ça Dylan ? - Vous savez monsieur Landon… je crois qu’elle à des problèmes dans sa famille vous savez. Sa mère est un peu trop porté sur le martini, Dieu me pardonne de parler ainsi d’une honnête femme, mais c’est la vérité. Et je crois, je n’espère pas mentir c’est un péché, qu’Anita,suit la même pente que sa mère. J’ai entendu dire qu’elle part parfois à Portland seule pour aller acheter de l’alcool avec une fausse carte d’identité. Je crois même qu’hier, elle avait bu. »
« Et bien on verra donc ce qu’en penseront les autres quand j’aurai dit à toute l’école que j’ai couché avec lui et que tu n’es que le second choix. - Je ne suis pas le second choix ! Je ne serais JAMAIS le second choix, tu m’entends ? » Dylan lui saisit violemment les cheveux et avec une force qu’elle ne soupçonnait pas, lui fit perdre l’équilibre dans l’escalier. Le bruit de sa tête qui heurta le sol résonna dans sa tête pendant quelques minutes comme la persistance rétinienne du sang qui s’écoulait lentement sur le carrelage.
« Des problèmes d’alcool ? »
Le shérif regarda son adjoint et lui fit signe de le suivre pour lui parler en privé.
C’était faux. Tout cela était un mensonge monté de toutes pièces. Mais qui aurait pu soupçonner la gamine Johanson de mentir. Elle était si bonne dans l’art du mensonge que cela lui fit peur. Il suffisait d’insinuer un doute dans l’esprit du shérif pour qu’elle s’en sorte. Parce qu’entre elles, fille de commençant respecter à Salem installé à Salem depuis des générations et Anita Grenshaw qui vivait dans les bas quartiers dans une caravane avec sa mère et ses sœurs de pères différents, elle était sûre qu’on la croirait. Et le pire, c’est qu’elle se rendait compte qu’elle ne regrettait pas.
๑۩۞۩๑
La journée avait était fatigante, la nuit blanche qu’elle avait passée la veille ne l’aidait pas. Elle tentait de garder les yeux ouverts avec plus au moins de succès tandis qu’elle rentrait chez elle. Pourtant à deux rues de là, un policier lui fit signe de se ranger derrière une fille de voiture déjà arrêter. Les gyrophares de l’ambulance un peu plus loin lui soulevèrent le cœur. Elle n’avait pas besoin de sortir pour savoir ce qu’il se passait. Ils avaient encore trouvé un corps. Quelqu’un d’autre était mort à Salem. Elle s’enfonça dans son siège en soupirant. Elle n’avait jamais était vraiment quelqu’un de peureux, elle était même parfois un peu inconsciente du danger. Mais la police retrouvait des corps régulièrement, des corps mutilés et vidés de leur sang. Et maintenant, cette ville de cul terreux commençait à croire aux vampires. Conneries. Il y avait tout à parié que si les corps avaient était retrouver bruler, les gens se seraient mis à croire aux dragons. Cela lui faisait du travail en plus. Elle devait réceptionner tout les traumatisés du coin. Elle n’était pas insensible au sort des ces malheureux, juste dépités par la bêtise humaine. Ils étaient vraiment prés à croire n’importe quoi. Une période comme celle-ci était juste un moyen pour quelques psychopathes de s’amuser et aux gens qui avaient certains problèmes à régler de le faire. Elle sursauta quand son portable se mit à vibrer. Thomas. Avant même qu’il lui ait dit, elle avait compris.
« Allo ? - Chéri c’est moi, je t’appelle du bureau. On a du travail par-dessus la tête ici ! Je ne rentrerais pas ce soir. Je sais que ça fait de jour d’affiler, mais avec le dossier Northon… - Non, ne t’inquiète pas. Ça va aller. Je comprends. »
Elle avait certainement du mal à cacher la colère et la déception dans sa voix, car il ajouta :
« Très bien, je t’emmènerais manger au restaurant demain soir pour me rattraper, d’accord ? - D’accord. - Je t’aime. »
Il avait raccroché avant qu’elle eut le temps de répondre. Elle était presque sûre d’avoir entendu Rosie McAllen pouffer.
๑۩۞۩๑
Elle pouvait voir son visage qu’il était en train de dormir lorsqu’elle avait frappé à sa porte. Il était uniquement vêtu d’un bas de pyjama informe. « Di, qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’étais pas censé… - Ils ont retrouvé encore un mort tout à l’heure. - Tu sais qui était l’heureux élu ? »
Elle répondit à la négative d’un mouvement de tête il se poussa pour la laisser entrer dans le petit appartement désordonné.
« Tu veux du café ? »
Il se dirigeait vers la cuisine, mais elle le rattrapa par la main.
« Je n’ai pas besoin d’un café maintenant. Écoute Ash, je suis désolée pour ce matin. - C’est rien t’en fais pas. - Tu avais raison, tu sais. À propos du fait qu’il faille que je fasse un choix. - Et ? - Un mort de plus ou de moins, passera inaperçu. Je vais me débrouiller pour me débarrasser de cet enfoiré d’une manière ou d’une autre. »
Il l’attira contre lui et déposa un baiser au sommet de son crâne.
« Je te l’ai déjà dit Dylan, il suffit d’un mot de toi et on s’en occupe. »
Derrière l'écran
PRENOM/PSEUDO : Je suis Batman =D Non plus sérieuse Aisen, et en vrai de vrai c'est Laura. PAYS : France COMMENT AS-TU CONNU RUTH ? Je jouais les espionnes sur Bazzart comme d'habitude, et vu que je suis fan de Stephen King depuis que je suis toute petite, je n'ai pas pu résister AVATAR : Quelle célébrité sur ton avatar ? Amanda Seyfried CODE DU RÈGLEMENT : Jésus a approuvé ! UN DERNIER MOT ? Je suis en train de passer mon BTS ( oui je sais ça commence mal XD) donc pour le moment je suis un peu en standby neuronalement parlant.
[i]
Dernière édition par Dylan Rosenwood le Mar 7 Juin - 21:54, édité 18 fois
SHOW ME YOUR TEETH Arrivée à Salem : Depuis 2 ans. J'aurais probablement dû rester dans mon patelin écossais. Votre avis sur les évènements ?: Adresse:
Sujet: Re: Dylan ╬ I'm just a Holy fool, oh baby he's so cruel, but I'm still in love with Judas, baby. Jeu 12 Mai - 14:50
Hého, c'est moi Batman.
Trêve de plaisanteries...J'approuve l'avatar, le titre de la fiche (cette folle de Lady Gaga aurait vraiment sa place à Salem ) et si en plus tu es fan de King....
BIENVENUE CHEZ NOUS ALORS.
Seosaph E. O'Cahan
Sharp fangs & Troubled mind
Messages : 152 Avatar : Aaron Johnson Crédit : Dandan
Points : 128
SHOW ME YOUR TEETH Arrivée à Salem : depuis combien de temps êtes-vous là ? Votre avis sur les évènements ?: Adresse:
Sujet: Re: Dylan ╬ I'm just a Holy fool, oh baby he's so cruel, but I'm still in love with Judas, baby. Jeu 12 Mai - 17:58
Tant que vous me laissez Superman.
Bienvenue ma Dylanette. Ce prénom est décidément trop beau, il lui va trop bien, on a géré en le trouvant héhé ! Bon courage pour ta fiche et ton BTS !!!
Iouri Winter
Messages : 235 Avatar : Michael Fassbender. Crédit : AlanL.
Points : 156
SHOW ME YOUR TEETH Arrivée à Salem : Plusieurs mois déjà... Iouri ne les compte plus. Votre avis sur les évènements ?: Adresse:
Sujet: Re: Dylan ╬ I'm just a Holy fool, oh baby he's so cruel, but I'm still in love with Judas, baby. Dim 15 Mai - 2:57
Je t'aime , j'te kiffe grave belle blonde sulfureuse ! J't'ai déjà fait ta fête aussi ... Tous les soirs, dans ma tête *Régis-Robert off*
Bienvenue ma greluche fana de Judas <3 ! --> C'est Alan o_o !
SHOW ME YOUR TEETH Arrivée à Salem : depuis le jour de ma naissance et au rythme où vont les choses jusqu'au jour de ma mort ... Votre avis sur les évènements ?: Adresse:
Sujet: Re: Dylan ╬ I'm just a Holy fool, oh baby he's so cruel, but I'm still in love with Judas, baby. Lun 16 Mai - 23:40
Voilà ! L'accouchement fut long et fastidieux, mais après quelques 5000 mots j'ai fini
C'est très long, certainement bourré de fautes et pas très cohérent, donc si vous voyez la moindre chose à changer n'hésitez pas à me le dire !
Straker
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Sujet: Re: Dylan ╬ I'm just a Holy fool, oh baby he's so cruel, but I'm still in love with Judas, baby. Mar 17 Mai - 7:38
Wop, wop, wop !
Boooon. Déjà, j'adore ton perso. Je la vois presque bouger dans ma tête, elle est très bien décrite, tout ça, c'est génial. Quelques petites fautes effectivement, rien de très grave. J'aime beaucoup l'histoire de Dylan (j'avais failli coller la même à Rachel au tout début, mais finalement elle s'est contentée de laisser crever son mari). Cette fille fait peur et fascine à la fois, c'était chouette à lire. J'aurais aimé quelques petites lignes en plus à propos de son enfance et des vampires, mais dans l'état actuel, ça ferait peut-être un peu surchargé donc ...
Tu es validée, je te met dans le groupe de ceux qui ne croient pas aux vampires Bon jeu sur le forum, et à très vite !!!!
SHOW ME YOUR TEETH Arrivée à Salem : Depuis 2 ans. J'aurais probablement dû rester dans mon patelin écossais. Votre avis sur les évènements ?: Adresse:
Sujet: Re: Dylan ╬ I'm just a Holy fool, oh baby he's so cruel, but I'm still in love with Judas, baby. Mar 17 Mai - 13:00
OH MON DIEU. J'adooooooore ta fiche.
Mon commentaire va être totalement inutile, mais je dois te faire des éloges là ! Tout d'abord, ça se lit comme un petit roman. C'est super intéressant, Dylan est diabolique, j'adore son double jeu etc. En plus, c'est vraiment bien écrit, drôle, plein de petites références ! Genre le coup de l'URSS m'a fait trop rire (a) Franchement, c'est un personnage vraiment original et intéressant. La fin m'a fait peur d'ailleurs
Ca fait plaisir de lire une fiche comme ça, on sent vraiment qui est le personnage.
Bref, j'ai hâte de voir ton perso "en action", et je te préviens, je veux absolument un lien avec toi
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Sujet: Re: Dylan ╬ I'm just a Holy fool, oh baby he's so cruel, but I'm still in love with Judas, baby.
Dylan ╬ I'm just a Holy fool, oh baby he's so cruel, but I'm still in love with Judas, baby.